Comment changer l’eau en vin

Traverser. Aller de la transparence liquide, si proche de la couleur des larmes, vers le rouge de la Vie, de la vigne et du cƓur. Trouver le porteur du Message. Aimer le Messager. Aller. Descendre profondĂ©ment Ă  l’intĂ©rieur de soi, plus loin, c’est Ă  dire jusqu’à l’infini. Comprendre l’EternitĂ© comme une absence du temps. La Source n’est pas dans le temps. Elle est le temps. La Source n’est pas plus l’eau qu’elle n’est le vin. Elle est dans le Tout autant que dans le Rien. La Source est dans l’eau, Elle est dans le vin. Elle est dans l’avant, Elle dans l’aprĂšs. La Source est ici, qui creuse en toi un chemin de vie et remplit ta Joie d’une lumiĂšre Ă©tincelante et trĂšs douce.

Sans Elle il ne vous sera pas possible de changer votre petite eau en vin pourpre.

Qu’est-ce que votre vin sinon la concrĂ©tisation de vos dĂ©sirs, de vos plans et de vos rĂȘves. Toutes les choses que vous souhaitez accomplir, tout ce que vous souhaitez recevoir.

Qu’est-ce que l’eau si ce n’est votre Conscience, l’Esprit en votre centre. Et qui prend la forme du contenant dans laquelle vous la versez. N’oubliez pas. Aussi, ce que vous ressentez comme vrai, ce que vous recevez comme vrai, se manifeste toujours dans votre monde. Ce qui fait qu’en rĂ©alitĂ©, tous les jours et toujours, vous changez votre eau en vin.

Un principe cardinal est que vous façonnez votre propre destin par vos pensĂ©es, vos sentiments et vos croyances. Souvenez-vous que vous pouvez-vous nĂ©gocier avec n’importe quelle situation et que vous ĂȘtes nĂ©s pour triompher.

Comment pouvez-vous relever ce défi ?

« Comme je pense et je ressens, ainsi est le monde extĂ©rieur pour moi Â». Car un homme est ce qu’il pense dans son cƓur. C’est la subjectivitĂ© que vous projetez dans votre monde et qui se manifeste. Toute idĂ©e, tout dĂ©sir du mental ressenti comme « vrai Â» finit par se manifester, quel qu’il soit, agrĂ©able ou dĂ©sagrĂ©able, voulu ou non voulu.

Il vous faut apprendre Ă  discipliner votre mental, c’est-Ă -dire vos pensĂ©es. Lorsque la peur de ne plus avoir de vin vous vient Ă  l’esprit (idĂ©e du manque) il est nĂ©cessaire non pas de la rejeter – ce qui tendrait Ă  augmenter la rĂ©sistance et donc le problĂšme – mais Ă  porter votre attention sur un autre sujet plus lĂ©ger et qui parle aussi d’abondance. AprĂšs tout le soleil se lĂšve chaque jour et vous n’avez rien fait de particulier pour recevoir cette grĂące. Et je suis bien certaine que cette grĂące concerne bien d’autres domaines de votre vie. Faites simple. Changez de sujet et lĂąchez ce qui vous prĂ©occupe. C’est une erreur de croire que brasser un problĂšme permet de le rĂ©soudre. Brasser un problĂšme augmente le problĂšme. On appelle ça en faire une montagne.

En rĂ©sumĂ©, vous pouvez donc changer votre idĂ©e (votre eau) en vin (votre vƓu rĂ©alisĂ©). C’est la loi simple et universelle de l’Esprit. C’est-Ă -dire changer votre systĂšme intĂ©rieur de pensĂ©e en vous concentrant sur l’idĂ©e de ce que vous souhaitez vivre et avoir.

Il vous faudra donc occuper votre esprit mental avec les concepts et les idées qui graduellement formeront votre mentalité.

Comme toutes les graines produisent leur espĂšce, chaque graine de foi est toujours une pensĂ©e qui vous amĂšnera vers la prospĂ©ritĂ©, qu’elle qu’en soit la forme.

A noter que ce que vous devriez chercher par-dessus tout, c’est la Paix de l’esprit. Elle seule est la vraie richesse.

Avec la Paix, tout vous sera donné.

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ALLER VERS SOI, RÉPONDRE À LA VIE ET GUERIR, AVEC LA LOGOTHÉRAPIE

Le premier a avoir initiĂ© le terme “logothĂ©rapie” dans le cadre de la neuro-psychiatrie est Viktor Frankl. Il partage son expĂ©rience traumatisante des camps de concentration durant la seconde guerre mondiale dans son livre « DĂ©couvrir un sens Ă  sa vie ». Cet ouvrage incroyable, vendu Ă  plus de 3 millions d’exemplaires dans le monde, tĂ©moigne de la puissance des mots quand ils sont nĂ©cessaires tant Ă  la guĂ©rison de la souffrance qu’au passage de l’épreuve.

Il met l’accent sur le fait que quelles que soient les circonstances, vous ĂȘtes en responsabilitĂ© dans la maniĂšre dont vous choisissez d’y rĂ©pondre.

Eclairer ce qui doit ĂȘtre vu est essentiel afin que vous puissiez remettre du Sens dans votre existence quand vous l’avez perdu. Quelle qu’en soit la raison, deuil, maladie, divorce, dĂ©pression, burn-out, suicide d’un proche, difficultĂ©s relationnelles, sĂ©quelles physiques et Ă©motionnelles, difficultĂ©s relationnelles ou simple remise en question personnelle.

Ce peut ĂȘtre aussi une recherche spirituelle, des interrogations existentielles. C’est quand “tout va bien” que vous pouvez prendre le temps de vous fortifier en vue des vents Ă  venir. Un bateau est toujours plus facile Ă  rĂ©parer quand il est Ă  quai plutĂŽt qu’en pleine tempĂȘte.

Cet Ă©clairage vous permet de vous aligner sur les ressources spĂ©cifiques qui sont les vĂŽtres. Votre potentiel Ă  retrouver votre propre autonomie est toujours unique. Tout autant que le pouvoir qui est en vous de changer les croyances acquises. Vos croyances viennent de toutes vos pensĂ©es et ces pensĂ©es ne sont pas Ă  vous. Vous devez absolument les interroger : “d’oĂč vient cette pensĂ©e (de peur, de culpabilitĂ©, de reproche, de jugement etc ….)

Cette nouvelle comprĂ©hension vous offre une maniĂšre trĂšs diffĂ©rente de voir votre vie : elle vous donne la possibilitĂ© d’amorcer le changement nĂ©cessaire Ă  la construction de votre Force IntĂ©rieure. Changez votre maniĂšre de voir ce qui vous anime et votre Vie changera.

La logothĂ©rapie c’est la Parole juste qui Ă©claire la Vie. Avec beaucoup de compassion et de justesse, elle vous accompagne Ă  voir et nommer ce qui, en vous, vous entrave. Ce sont vos vieux “dĂ©mons”, vos conditionnements, tous les vieux schĂ©mas qui font obstacles Ă  vos dĂ©sirs de Joie, de Paix et d’Amour. Un dĂ©sir en lui-mĂȘme n’est pas suffisant. Si votre croyance ne s’aligne pas sur ce que vous voulez, vous allez vous dĂ©courager. Mais si vous la mettez en lumiĂšre, alors vous n’aurez plus peur de recevoir.

Ne vous y trompez pas : un travail sur la “personnalitĂ©” qui ne s’accompagne pas d’une dimension verticale sera fragile, alĂ©atoire, fluctuant et sans profondeur. En cela je n’accompagne pas Ă  du “dĂ©veloppement de la personne”.

A contrario, un travail “spirituel” qui ne tient pas compte de la personnalitĂ© et la maintient dans un Ă©tat de division sans Conscience sera tout aussi illusoire.

Si vous avez besoin de clarté,

Si vous ĂȘtes arrivĂ© au bout de vos ressources et de vos souffrances et que vous voulez vraiment en sortir,

Si les réponses vous paraissent évidentes mais que pourtant votre Vie ne bouge pas,

Si vous ĂȘtes prĂȘt Ă  devenir maĂźtre de vous-mĂȘme et acquĂ©rir un autre discernement des choses,

Si vous ĂȘtes prĂȘt Ă  venir dans l’esprit de vous en sortir, de construire, parce que tout Ă©vĂ©nement qui “vous arrive” n’est jamais une condamnation mais une proposition de la Vie Ă  laquelle il est toujours judicieux de rĂ©pondre ,

Soyez la bienvenue.

Laurence Besnard-Darolle

‱ 0648253100

avenue de Maurin

34070 Montpellier

Sur RV Ă  Montpellier

Egalement par ☏ et Skype đŸ–„

‱ 1 sĂ©ance pour faire le point sur votre vie : 100€ ◖◗DurĂ©e de la sĂ©ance : 1h 1/2

‱ Forfait si vous vous engagez dans la durĂ©e : 60€/heure pour un engagement de 6 sĂ©ances minimum [soit 1 sĂ©ance/3 semaines]◖◗DurĂ©e des sĂ©ances : 1h

Des sĂ©ances supplĂ©mentaires pourront ĂȘtre mises en place selon vos besoins.

‱ 웃유 COUPLES

Durée des séances : 2h

Honoraires ~ 110 €

‱ ⌘ MÉDIATIONS, RÉSOLUTIONS DE CONFLITS & CONSEIL EN ENTREPRISE

(Formation CNAM – 2011)

relations parentales, familiales, voisinage, hĂ©ritages, etc … ~ me consulter

MĂ©diation en Entreprise, conflits, licenciements, burn-out, aide au recrutement ~ me consulter

‱ 🝠 RETOUR DE PRATIQUE POUR LES PROFESSIONNEL.LE.S (ThĂ©rapeutes, CPE, Policiers, Auxiliaires de vie, infirmier.e.s, Professeur.e.s …)

Durée des séances : 1h30

Honoraires ~ 135€

Vous ĂȘtes responsable de vous-mĂȘme et votre Vie doit ĂȘtre votre prioritĂ© comme elle devient la mienne lors de nos rencontres.

C’est pourquoi j’offre toujours une disponibilitĂ© par tĂ©l en-dehors des sĂ©ances en cas de trĂšs importantes difficultĂ©s.

Petite doléance deviendra grande

Chaque dolĂ©ance est une petite histoire que le mental invente et vous y croyez absolument. Que vous la formuliez vers l’extĂ©rieur ou que vous la mĂąchiez continuellement Ă  l’intĂ©rieur de vous ne fait aucune diffĂ©rence. Certaines personnes pensent ne pas avoir un caractĂšre plaintif parce qu’elles ne l’expriment jamais Ă  haute voix. Mais personne ici n’apprĂ©cierait de vivre dans leur tĂȘte.

Quand vous vous plaignez vous ne savez pas ce que vous faites. Je veux dire vous avez sombrĂ© dans l’inconscience de vous-mĂȘme. Les insultes en sont la forme la plus grossiĂšre, elles font semblant d’attribuer des Ă©tiquettes Ă  l’autre, au mĂȘme titre que les cris, les hurlements, et bien pire, la violence physique.

Les copines des dolĂ©ances sont, dans le dĂ©sordre, le ressentiment, l’amertume, l’offense et l’indignation. J’y ajoute la susceptibilitĂ© qui est une fausse blessure de l’égo et de votre image de vous-mĂȘme. C’est une maniĂšre de se fuir en posant sur d’autres Ă©paules des blessures narcissiques qui ne veulent pas se nommer.

Quand je parle d’égo je pourrais tout aussi bien parler d’inconscience. C’est la mĂȘme chose.

La plainte, la dolĂ©ance, sont l’inconscience de vous-mĂȘme jugeant l’inconscience de l’autre. N’est-ce pas une sorte de folie ?

Il peut mĂȘme arriver que le dĂ©faut que vous croyez percevoir chez l’autre ne s’y trouve pas. Il s’agit d’une interprĂ©tation erronĂ©e qui justifie votre mal-ĂȘtre. Une projection de votre propre mental Ă  voir des ennemis partout pour se donner raison. Voire se sentir supĂ©rieur.

Parfois le dĂ©faut est lĂ  et vous l’amplifiez Ă  l’exclusion du reste. Ce faisant vous le renforcez chez vous. Balle au centre, donc.

Si vous devez prendre des mesures pour vous protĂ©ger de l’inconscience de certains comportements, essayez de ne pas transformer l’autre en ennemi. Sachez que votre plus grande protection est d’ĂȘtre conscient vous-mĂȘme. Ne pas rĂ©agir Ă  l’insulte verbale et Ă  la mĂ©chancetĂ© n’est pas faire preuve de faiblesse mais de force. Contrairement Ă  ce que raconte le petit personnage de l’égo alimentĂ© par les mĂ©dias, les films qui vous positionnent Ă  dire que vous ĂȘtes continuellement en danger d’une chose ou d’une autre. Et surtout que les autres pourraient bien envahir votre territoire dans le but – extrĂȘmement imaginaire – de vous faire mal ou d’obtenir quelque chose de vous.

L’égo adore se plaindre aussi du temps qu’il fait, et de toutes situations possibles au quotidien.

Ce que vous pouvez faire avec une personne vous pouvez le faire avec « ce qui vous arrive », à savoir un ennemi.

La charge Ă©nergĂ©tique de la plainte se trouve fortifiĂ©e par les Ă©motions qui l’animent. Cette maniĂšre de rĂ©agir devient une sorte de drogue comportementale qui renforce votre faux sentiment d’identitĂ© personnelle.

La rancune – le ressentiment Ă©ternellement ressassĂ© – permet de tenir une position « contre » quelque chose ou quelqu’un tout en la justifiant. Certaines sont mĂȘme collectives et survivent des siĂšcles durant dans l’inconscient collectif d’une nation, d’un groupe, d’une famille. Une rancune puissante abĂźmera vos relations. L’émotion nĂ©gative – toujours passĂ©e – qui lui est attachĂ©e dĂ©formera sans aucun doute votre perception d’une situation prĂ©sente et influencera tout aussi bien vos interactions au moment de l’échange.

Vous ne pouvez « essayer » de vous dĂ©barrasser de ce problĂšme. Il vous suffit de voir trĂšs simplement que votre rancune est une maniĂšre de renforcer votre Ă©go qui adore sa position de victime et la tiendra par tous les moyens possibles. Revendications. RĂšglements de compte. Cris. Luttes. Menaces. Pleurs. Entre autres choses. Comprenez que le passĂ© n’a aucun pouvoir ici et maintenant en-dehors de celui que vous lui donnez. La rancune n’est qu’une vieille et trĂšs lourde besace de vieilles pensĂ©es et de vieilles Ă©motions.

Notez cependant que se plaindre n’est pas informer quelqu’un d’une erreur avec courtoisie et respect. Il ne s’agit pas d’endurer un mauvais comportement ou de rester Ă  subir de mauvaises paroles. Voyez si vous rĂ©ussissez Ă  attraper « la voix dans la tĂȘte » au moment oĂč elle se plaint. Cette voix qui n’est qu’un conditionnement mental Ă  la lutte et la justification afin de ne pas accueillir « ce qui est ».

Votre plainte dit toujours que vous avez raison et que l’autre a tort. « Avoir raison » est une maniĂšre de s’identifier Ă  votre position mentale, votre opinion, votre jugement. Ce qui renforce un faux sentiment de « soi » identitaire.

L’égo fait de toute situation une « affaire personnelle ». Confondant vos propres points de vue avec les faits, qui eux sont toujours neutres. Vous n’ĂȘtes alors plus en capacitĂ© de faire la diffĂ©rence entre « l’évĂ©nement » et votre « rĂ©action » face Ă  cet Ă©vĂ©nement. Seule la Conscience, la PrĂ©sence, vous permettront de faire la distinction entre les deux. Certainement pas vos pensĂ©es qui vont et viennent tout en nourrissant vos Ă©motions mortifĂšres.

Par exemple, vous pourriez employer le mot pardon Ă  la place de  ‘ne pas rĂ©agir ‘, ne pas ĂȘtre rĂ©actif. Pardonner c’est faire Ă  l’autre le « don » de ne pas « tenir (des) compte », c’est voir Ă  travers, voir au-delĂ . C’est toucher Ă  ce qu’il y a de sain dans l’humain, ce qui constitue son Essence.

Certains mystiques chrĂ©tiens ont appelĂ© cette Essence le Christ intĂ©rieur. Les bouddhistes parlent de la nature de Bouddha, les hindous de l’Atman, le Dieu qui rĂ©side en eux.

Alors respirez. Prenez contact avec cette dimension vivante en vous, cet Ă©tat parfaitement naturel de qui vous ĂȘtes vraiment.

Vous voilà rentré à la maison.

Bienvenue.

 

 

 

 

 

 

 

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La peur est une idole

Ces peurs que vous vivez ne sont-elles pas des dĂ©serts anciens et dĂ©jĂ  traversĂ©s ? Combien de jours, de nuits et de sombres annĂ©es souhaitez-vous encore leur consacrer ? Il y a pourtant de belles oasis plantĂ©es lĂ  sur le chemin et vous continuez de les prendre pour un mirage, de ne mĂȘme pas vous arrĂȘter. Ces oasis sont la fleur de votre Être intĂ©rieur. Elles s’épanouissent au cƓur de votre puissance et vous n’en voyez pas la SouverainetĂ©. Ces jardins suspendus en plein milieu du dĂ©sert sont votre crĂ©ation. Et vous l’oubliez. Ils vous appellent puissamment vers le Repos, la Joie et la Paix. Viens disent-ils. Viens et vois. De quoi as-tu peur au juste ? Regarde. Ta peur indique toujours une porte. C’est une porte intĂ©rieure proche de la GrĂące. La peur est devenue un rite de passage qui Ă©claire ton chemin et souffle sur tes illusions. Tu as peur parce que tu as oubliĂ© qui tu es. Ta peur te pousse Ă  autre chose. Ta peur est une gluante souffrance qui te dis «jamais tu ne te dĂ©barrasseras de moi. Je suis avec toi pour toujours et tu n’y peux rien ». Sa seule puissance est que vous avez dĂ©cidĂ© d’y croire. C’est juste une pensĂ©e – votre pensĂ©e – qui s’amuse Ă  faire la grosse voix pour vous paralyser. Soufflez sur la bulle de cette « forme-pensĂ©e » et elle disparaĂźtra. La peur est le conditionnement le plus mortel sur la planĂšte aujourd’hui. Elle semble toucher tout le monde. Mais de quoi est-elle faite si ce n’est de votre petit mental formatĂ© ? Ce « petit personnage » est une mĂ©moire ancienne incapable d’anticiper de nouvelles situations sans s’accrocher Ă  la photo. Un iCloud gĂ©ant nourri tout autant de l’inconscient collectif planĂ©taire que de vos histoires gĂ©nĂ©rationnelles et personnelles. Ce sont juste des …histoires. Elles ont existĂ©. Elles ont apportĂ© leur lot de souffrances, de trahisons et d’abandons. Et vous avez, sans aucune Conscience, choisi d’en faire une Voie Royale. Elle n’est pas linĂ©aire, elle parait sans commencement ni fin. C’est un cercle non vertueux, une boucle, un tombeau.

La Peur est une vieille Ă©nergie qui se prend pour une jeunette. Vous la maintenez en vie en la ranimant tous les jours. Regardez-la en face. Et passez. Ne la fuyez pas ou elle se retournera contre vous et vous poursuivra de ses rĂ©criminations et de ses menaces. Elle court plus vite que vous, c’est pourquoi vous la retrouvez sans cesse sur votre chemin. C’est une vieille sorciĂšre, une Carabosse au pitoyable balai et pourtant vous l’honorez comme une petite princesse. Vous en faites une idole, une implacable dĂ©esse. Elle n’est que fumĂ©e. Combien de temps allez-vous choisir de vivre dans l’ariditĂ© d’un dĂ©sert illusoire ? Combien de temps vous ferez-vous croire que vous ĂȘtes petit(e) et peut-ĂȘtre mĂȘme un peu lĂąche ? Vous n’ĂȘtes coupables de rien. Votre peur est juste une Émotion adorĂ©e par le corps que vous croyez ĂȘtre. Elle vous signale simplement que vous ĂȘtes dĂ©connectĂ©s de la Source. C’est pour cela que vous avez froid, que vous tremblez et que vous ressemblez Ă  la Reine des neiges. Vous vous figez, elle vous pĂ©trifie. Fermez les yeux.

Respirez.

Affirmez la puissance de votre Dieu intérieur.

Autorisez-vous Ă  sentir la chaleur de la Vie qui vient, vous relĂšve et vous dit

“tu es aimĂ©.

Sans conditions”.

“Alors va”.

Ne vous asseyez pas en compagnie des moqueurs

A celui qui porte en lui son RĂȘve et quand je dis « RĂȘve Â», je tends Ă  exprimer ce qui, en toi, porte Ă  l’Amour. A celui-lĂ  donc, je parle de la graine infime autant qu’infinie, dĂ©licate, minuscule peut-ĂȘtre, invisible aux yeux du Monde. A celui qui porte en lui son RĂȘve je dis : n’abandonne pas. Fais confiance Ă  la pluie, aux vents qui dispersent et purifient. Tourne ton regard vers les plus grandes hauteurs et sens les pousser Ă  l’intĂ©rieur de toi. Creuse la terre, apprends la germination et garde confiance. Ne prĂ©vois jamais rien car tu ne sais pas ce que la Vie peut dĂ©poser Ă  tes pieds. Envisage le meilleur et ne prĂȘte jamais attention au pire qui n’existe que dans tes peurs. La peur est bien plus qu’une conseillĂšre agile et brumeuse, elle est ce qui, en toi, t’empĂȘche de croĂźtre et de pousser. Elle te fragilise, tente Ă  t’immobiliser et te transforme en poussiĂšre. Rappelle-toi que seule la Mort a ce pouvoir et que la Mort elle-mĂȘme n’existe pas. La Mort est la simple illusion d’un changement de forme, une magnifique prestidigitatrice Ă  la baguette puissante. Et pourtant mĂȘme Ă  la Mort tu peux faire confiance car elle ne te trahira pas. FidĂšle, ses pas sont dans les tiens Ă  chaque instant pour que tu te souviennes que l’Amour est Ă©ternel et ne meurt jamais. La Mort n’est pas moqueuse mais puissante, enveloppante et certaine. Tu peux choisir de la craindre ou la prendre comme amie. Elle te parlera de la lĂ©gĂšretĂ© de ce que tu prends pour dĂ©finitif, du mouvement de la Vie Ă©ternelle, de ce qui en toi, en rĂ©alitĂ©, ne meurt jamais. Tu ne peux disparaĂźtre car tu portes en toi l’Amour de Celui qui t’a fait naĂźtre, quel que soit le nom qu’il te plaira de lui donner. Avant que ton RĂȘve ne soit emportĂ© prĂ©cieusement vers cette Ă©ternitĂ© qui s’annonce, sache que s’il continue de vivre en toi aujourd’hui, c’est qu’il est Joie et VĂ©ritĂ©. En cela, n’écoute pas les moqueurs et ne partage pas le pain avec eux. Le vin qu’ils cultivent est amer, sombre et dangereux pour ton RĂȘve. Leur rire est le simple ricanement de la bĂȘtise quand elle apprĂ©cie de se manifester, l’inconscience de celui qui ne se connaĂźt pas lui-mĂȘme. N’y prĂȘte pas attention au risque de te laisser abĂźmer et passe ton chemin. Cependant, Ami, garde-toi de te retourner de peur qu’ils ne te dĂ©vorent. Garde-toi de partager ton RĂȘve en chemin et laisse-le simplement Faire Son ƒuvre en toi. C’est l’Oeuvre au Rouge de celui qui apprend Ă  se connaĂźtre Ă  travers les Âges, l’Alchimie du temps qui n’est jamais comptĂ©. C’est l’Incandescence du Soleil Ă  son zĂ©nith.

A celui qui porte en lui son RĂȘve, je dis que les dieux mĂȘmes sont avec toi et qu’ils ne t’abandonnent jamais. Tu es la manifestation de Celui qui a posĂ© sur ta bouche le souffle mĂȘme de la Vie. Garde ton RĂȘve  dans ton coeur profond. Car de lui jaillit l’Amour mĂȘme de ce dont tu rĂȘves.

Vois et comprend, tu es toi-mĂȘme le RĂȘve et non le RĂȘveur. C’est le RĂȘveur en toi qui a fait naĂźtre ton RĂȘve. Et Il l’accomplira.

En cela aussi, tu peux croire.

Fais de tes plus beaux souvenirs une puissante priĂšre

Prenez un souvenir prĂ©cieux avec un Être que vous aimez profondĂ©ment. Enfant, Parent, Ami ou Amant, c’est sans importance.

A cette image que vous voyez maintenant trĂšs clairement, ajoutez-y la joie, le rire, la tendresse ou la passion que vous Ă©prouvez pour cet Être. Posez sur votre souvenir la puissance de l’attention vers sa beautĂ©. Oubliez les conflits, les paroles dĂ©lĂ©tĂšres, les gestes abrupts et voyez en eux le meilleur. Voir le meilleur en eux vous indique le meilleur en vous, et rĂ©ciproquement. Toujours.

Retrouvez les Ă©motions magnifiques, ce qui en vous est du vivant plus que de l’éteint. Prenez cet Être dans vos bras. Il peut ĂȘtre encore marchant sur la planĂšte comme ailleurs oĂč le monde a changĂ© de forme, c’est sans importance. Il vit avec vous, toujours. Nos amours semblent disparaĂźtre dans le monde de la forme qui est l’énergie de la terre. Mais vu du ciel rien ne meurt jamais. Nourrissez-vous de ce qui est Ă©ternel plutĂŽt qu’impermanent. C’est la seule semence susceptible de vous faire naĂźtre de nouveau.

Peut-ĂȘtre cet Être est-il sorti de votre vie quotidienne il y a des Ă©ons de cela. En apparence du moins puisque le temps n’existe que dans l’espace que vous lui donnez. Cet Être est Toujours prĂ©sent Ă  l’intĂ©rieur de vous en rĂ©alitĂ© puisque vous ĂȘtes Ă  l’instant mĂȘme en train d’y penser.

Laissez-vous pousser des ailes et avec ces ailes toutes neuves Ă  peine dĂ©ployĂ©es, entourez-le de bienveillance, de lĂ©gĂšretĂ© et de bontĂ©. Pardonnez-vous, du Coeur de vous-mĂȘme, votre aveuglement Ă  cette VĂ©ritĂ© qu’est l’Amour en vous.

Parlez-lui. Laissez vos petites histoires mentales de cĂŽtĂ© et concentrez-vous sur le prĂ©cieux en lui. Voyez son Intelligence, sa VĂ©ritĂ© dans l’amour qu’il vous porte Ă  jamais. Pardonnez lui d’avoir pris sa vie et la vĂŽtre au filet du mensonge, des peurs et des colĂšres. Voyez en lui l’Enfant parfait qui est de toute Ă©ternitĂ© et retrouvez ce cƓur innocent que vous croyiez avoir perdu Ă  jamais. Sentez la fraĂźcheur de ce moment tout neuf et gravez le sur la paume de vos mains comme la Source elle-mĂȘme vous a gravĂ© quand elle vous a façonnĂ©. Posez vos mains sur les souffrances liĂ©es Ă  cet Être et acceptez de les dissoudre une bonne fois pour toutes. Rappelez-vous, vous n’étiez pas vraiment vous-mĂȘme. N’y revenez pas. Y revenir c’est dĂ©truire la priĂšre, effacer le miracle. De son inconscience Ă  votre inconscience, laissez tomber vos petites histoires personnelles. LĂąchez vos sacs, vos bagages et vos petites justifications.

Respirez. Respirer avec lui à partir de la vérité de ce lien éternel et gracieux, souple et libérateur.

Puis, Ă©coutez son rire laisser en vous l’exaucement de votre priĂšre.

 

 

Aimer l’autre et le quitter quand mĂȘme

Vous avez de l’amour une fausse perspective, une sorte d’engouement Ă©tonnant quoi que comprĂ©hensible. BercĂ©s que vous ĂȘtes par les films romantiques estampillĂ©s « pour toujours», nourris au sein d’Anna KarĂ©nine, coloriĂ©s de toutes les nuances de gris envisageables, vous avez de l’amour autant de connaissance qu’un bonbon collant attachĂ© Ă  son papier.

LivrĂ©s Ă  vous-mĂȘmes dans un monde qui oublie souvent d’ĂȘtre tendre et drĂŽle, vous dĂ©veloppez une sorte de sentimentalitĂ© qui est Ă  l’amour ce qu’un nounours est Ă  l’enfant perdu. AliĂ©nĂ©s par ce besoin compulsif – et parfois lĂ©gitime – d’ĂȘtre vus, embrassĂ©s, touchĂ©s, reconnus, emportĂ©s, validĂ©s, vous oubliez de grands morceaux de vous-mĂȘmes et comptez sur l’autre – ou les autres – pour remettre de l’ordre dans votre foutoir. Pour la plupart inconscients de la richesse intĂ©rieure qui sommeille en vous, vous vous galvaudez Ă  tout vent. Et quand la tempĂȘte fait rage, vous vous noyez.

Je rencontre souvent de ces petits radeaux perdus en mer avec, posĂ©s dessus, quelques restes d’une relation brisĂ©e. De minuscules coquilles de noix, des emballages dĂ©chirĂ©s, prennent la mer comme de jolis vestiges.

De quoi sont faites les amours dysfonctionnelles ? Combien d’histoires dont on ne voit pas la fin ? La perte est si terrifiante pour l’enfant que vous ĂȘtes encore que tout vaut mieux, et mĂȘme la noyade, plutĂŽt que de quitter le navire.

Combien de couples accrochĂ©s l’un Ă  l’autre, tellement soudĂ©s qu’on ne discerne mĂȘme plus le lien qui les unit ? Combien de confortables et mĂ©diocres relations tenues par les habitudes et la peur du vide ? Une sorte de siamoise symbiose. Et tu ne sais mĂȘme plus oĂč finit le corps de l’un tandis que l’autre ne respire dĂ©jĂ  plus. Comme s’il fallait attendre une douloureuse agonie avant que de remettre un peu d’ordre et piĂ©tiner ce qui reste d’honneur et d’intĂ©gritĂ© personnelle. Est-ce le prix Ă  payer pour prendre la mer et se permettre d’ĂȘtre libre ? Doit-on vraiment dĂ©truire ce que nous appelons « l’amour » avant de s’en aller ? Serait-il envisageable de ne pas ĂȘtre tout abĂźmĂ© avant de prendre la porte ? Serait-il possible de garder quelques petits PolaroĂŻds entretenus avec conscience ? Partir en aimant encore, et mĂȘme de maniĂšre infime, permet de souhaiter Ă  l’autre un peu du meilleur de la vie. Et n’est-ce pas justement la plus belle preuve que nous pouvons poser derriĂšre nous ?

Un peu de conscience de qui je suis, un peu de reconnaissance de qui tu peux ĂȘtre et mĂȘme si je t’aime encore, je m’autorise Ă  te quitter. Et mĂȘme si tu as pour moi encore quelques tendresses restĂ©es cachĂ©es, je t’autorise Ă  partir. Avant de mourir empoisonnĂ©s, autorisons-nous Ă  prendre l’air. Personne ne mĂ©rite la mort lente, indigne et mĂ©prisante, d’un amour amer et parfois meurtrier.

Parce qu’aller vers la Vie, c’est tout ce que l’Amour demande.

 

 

Vous n’ĂȘtes jamais un problĂšme

A vouloir ĂȘtre contributeur, porteur, facilitateur, il y a un dĂ©calage entre votre  intention et la rĂ©action de l’autre. Il n’existe pas de « cours d’éducation Ă©motionnelle » entre les maths et la gĂ©ographie. Ainsi, vous ĂȘtes submergĂ©s par vos Ă©motions et les autres aussi. Et ce fonctionnement n’est au service de personne. Ajoutez-y vos trĂšs nombreuses croyances sur ces Ă©motions et vous penserez qu’elles sont LE problĂšme. Vous travaillez Ă  les transformer alors que toute Ă©motion n’est qu’une messagĂšre Ă  niveau d’un voyant pour votre voiture. DĂ©codez le signal et le clignotant s’éteint. La mĂȘme stratĂ©gie s’applique pour toutes vos Ă©motions. Et pour 7 milliards d’Êtres humains.

Nous sommes de piĂštres amis pour nous-mĂȘmes et nous connaissons mal. Nous n’avons pas appris Ă  rester PrĂ©sents et nous avons trĂšs souvent l’impression qu’il nous manque quelque chose ou quelqu’un. Tous ces jugements sur vous-mĂȘme et les critiques envers les autres vous coupent des moyens d’accueillir ce qui vous traverse. De lĂ  un sentiment d’isolement et d’incomprĂ©hension.

Vos besoins, vos rĂȘves et vos aspirations sont prĂ©cieux et il n’y a rien Ă  condamner. Ne vous en servez pas pour devenir votre propre ennemi. Ni pour attaquer les autres ou mettre au point une sorte de protection personnelle sous diverses formes visant Ă  soi-disant repousser les « mauvaises » ondes. Ou les « mauvaises » personnes. Apprenez Ă  ĂȘtre ami(e) avec vous-mĂȘme, apprivoisez-vous avec bienveillance et tendresse.

Etre « PrĂ©sent » n’a rien Ă  voir avec votre mental tournoyant qui s’agite et vous raconte ses propres histoires interminables. Être « PrĂ©sent » c’est faire du Soi son meilleur Ami. C’est une pratique quotidienne qui vous porte vers un espace intĂ©rieur et possĂšde son propre langage. C’est un langage qui s’apprend et c’est ce que j’essaie de vous partager au travers de mes articles. Parler de littĂ©rature, d’architecture, d’accompagnement, d’estime de soi, ne sont que des chemins, de jolies routes que je trace vers vous afin que nous puissions cheminer ensemble. J’ai beaucoup Ă  apprendre de vous et peut-ĂȘtre recevrez-vous un peu de moi.

D’avance, soyez-en remerciĂ©s.

“LA LUMIERE DU MONDE”

Je l’ai dĂ©couvert un jour anniversaire dans un lieu inattendu. Comme toutes les surprises. Il n’avait rien pour attirer le regard, emballĂ© dans sa petite Ă©dition folio. La couverture n’avait rien Ă  dire non plus. Une banale petite photo en noir et blanc, un peu floue. C’est son titre qui est venu jusqu’à moi au milieu de tous les autres signes. Je l’ai pris et j’ai fait ce que je fais toujours avec l’inconnu, les auteurs comme le reste, j’entrouvre la porte. Pas de folie, aucune prĂ©cipitation. Une sagesse autorisĂ©e ayant eu raison de mes Ă©lans intempestifs. Je le prends donc, je l’ouvre, le feuillĂšte et je tombe dedans. ImmĂ©diatement. Aussi vite qu’Alice dans le terrier du lapin blanc. Sauf qu’au lieu de rĂ©trĂ©cir je me mets Ă  grandir, grandir jusqu’à toucher une forme de ciel intĂ©rieur. Ce qui est paradoxal vous en conviendrez puisque ce ciel lĂ  est le Royaume en moi. Moi je vous dis que le Royaume est vaste et contient plus que les anges les planĂštes et les mers. C’est le lieu oĂč le dĂ©sert cĂŽtoie un soleil devenu doux Ă  force de me toucher. C’est l’éternitĂ© de l’amour sans la peur ni les plaintes. Un silence, une plume, une sorte de petite pivoine aprĂšs les pluies. Une vie toute intĂ©rieure tant elle est vraie. C’est-Ă -dire vĂ©ritable. Sans fausses parures, sans intentions funestes Ă©motionnelles. Sans fatras ni clinquantes danses. C’est le lieu oĂč le cƓur de l’homme touche Ă  sa fin, oĂč le temps s’oublie et n’attend que sa Joie. Et les mots sont comme des fĂ©es qui s’entretiennent de mes souvenirs avec tendresse.

 

« La lumiÚre du monde »

de Christian Bobin.

 

L’EAU A LA BOUCHE/Extrait :

« J’ai toujours considĂ©rĂ© qu’un Ă©crivain avait plutĂŽt des devoirs que des droits, et un de ses devoirs et d’aider Ă  vivre. Si j’ai mis de la lumiĂšre dans mes livres, c’est aussi pour ne pas assombrir l’autre par courtoisie envers celui qui me lit ».

Perdez l’habitude d’ĂȘtre vous-mĂȘme

Les changements sont inconfortables. Physiquement, mentalement, Ă©motionnellement. Par exemple, si vous avez pris l’habitude de vous plaindre, et que vous dĂ©cidez d’arrĂȘter, le corps, qui est conditionnĂ© Ă  rĂ©pondre Ă  vos Ă©motions de plainte, fera entendre sa voix dans votre tĂȘte : « pourquoi ne pas commencer demain ? Demain sera un meilleur jour », « c’est trop difficile pour moi », «  je ne peux pas changer, c’est la faute de ma mĂšre, c’est la faute de mon ex-mari, de mon ex-femme, je suis ce que je suis Ă  cause d’eux », « personne ne me comprends », « j’ai toujours Ă©tĂ©/fait de cette maniĂšre », « c’est pas le bon moment », « je suis fatiguĂ©e », « malheureuse », « en plus on est lundi » ...etc

Or, dĂšs l’instant oĂč vous rĂ©agissez Ă  cette « petite voix dans la tĂȘte », cette pensĂ©e tellement HABITUELLE, vous CRÉEZ la mĂȘme Ă©motion, qui entraĂźne le mĂȘme comportement qui induit les mĂȘmes choix.

On appelle ça des EXPÉRIENCES.

Vous suivez toujours ?

[Notez qu’on appelle Ă©volution un changement de niveau de CONSCIENCE. C’est comme cela que les conditions de vie s’amĂ©liorent de plus en plus, y compris dans les pays Ă©mergents, depuis que le monde est monde et que nous avons quittĂ© nos grottes. C’est aussi pour cela que l’univers est en continuelle expansion].

Mais reprenons. Je disais : les mĂȘmes pensĂ©es conduisent toujours aux mĂȘmes choix, qui conduisent toujours aux mĂȘmes comportements, qui conduisent toujours aux mĂȘmes expĂ©riences, qui conduisent toujours aux mĂȘmes Ă©motions, qui conduisent toujours aux mĂȘmes pensĂ©es, … in extenso, Ă  la mĂȘme vie.

Et vous voilà pris dans le passé. Possiblement définitivement.

Par extension, une nouvelle maniĂšre de penser conduit donc Ă  de nouveaux choix, de nouvelles actions, de nouvelles expĂ©riences, de nouvelles Ă©motions qui induisent de nouvelles pensĂ©es … Vous y ĂȘtes ?

Donc, votre personnalitĂ© Ă©tant composĂ©e de 3 choses : vos pensĂ©es, vos actions, vos Ă©motions, vous avez ce qu’on appelle un ETAT D’ÊTRE.

Ça vous parle ?

C’est pourquoi la meilleure façon de CRÉER VOTRE FUTUR est de le crĂ©er non pas Ă  partir de ce que vous connaissez mais Ă  partir de ce que vous ne connaissez PAS. Justement. Comment ? Inventez-le. RESSENTEZ-le. Votre cerveau ne fait pas la diffĂ©rence. Lui, ce qui l’intĂ©resse, ce sont les ÉMOTIONS. C’est Ă  partir de lĂ , et de lĂ  uniquement, que la MAGIE fonctionne.

Tout ceci peut rester de la thĂ©orie pour votre mental, votre intellect. Car les mots n’enseignent pas et vous devrez en faire l’expĂ©rience. [Apprenez ce qu’est l’intelligence Ă©motionnelle].

Plus prĂ©cisĂ©ment, comportez-vous comme vous SOUHAITEZ ĂȘtre et non pas comme vous PENSEZ ĂȘtre. Soyez effectivement le changement que vous voulez voir, pas seulement dans le monde mais surtout et en premier lieu, dans VOTRE monde. Alors vous aurez la main sur votre corps Ă©motionnel. N’oubliez pas que vos Ă©motions sont une rĂ©ponse corporelle Ă  vos pensĂ©es. C’est « LA » rĂ©ponse du corps. C’est pourquoi vous devez conditionner votre corps en travaillant la maĂźtrise de vos PENSÉES. C’est-Ă -dire rentrer dans un niveau de conscience qui vous apprend Ă  ne plus vous identifier Ă  vos pensĂ©es. Parce que je vous rappelle qu’une « CROYANCE » – celle Ă  laquelle vous tenez tant – c’est juste une « pensĂ©e » entretenue pendant des annĂ©es.

En résumé, Descartes était un peu à cÎté. Si si.

Il disait « Je pense, donc je suis ».

J’affirme « Je Suis ce que je pense ».

En principe là, maintenant, vous devriez commencer à vous RÉVEILLER.