Etendez vos ailes pour ceux que vous aimez

Le printemps qui arrive n’a peut-être encore rien déposé dans vos cœurs. Bien sûr, il y a le muguet du moins pour ceux qui ont la chance d’en recevoir et pour tous les autres permettez-moi de vous en offrir par ces quelques mots. Et si ces quelques mots vous trouvent en hiver, à Noël, peut-être en novembre ou bien dans l’aridité de ce que vous croyez être, prenez-les quand même parce que la saison n’a, en réalité, aucune importance.

 

Je vous offre un printemps éternel qui parle de renouvellement, de renaissance et d’expansion.

Une énergie qui vous pousse à fleurir et parfois dans la douleur quand vous y résistez.

Je vous parle de lâcher l’Ancien pour aller tranquillement vers le Nouveau. Vous avez mal parce que vous pensez que l’ancien fonctionnement peut encore vous servir et vous vous y accrochez. Vous souhaitez passer à l’autre bord mais c’est compliqué de garder un pied sur chaque rive. Il va falloir choisir.

Le nouveau ne peut s’empêcher de s’étendre parce que c’est dans la nature même de la Vie que de vous pousser plus loin encore et toujours. C’est la trace du canoë dans le courant, le sillage de l’avion dans votre petit ciel personnel, et comment comptez-vous y prendre pour empêcher ça ?

Comment allez-vous faire pour freiner l’éclosion de la fleur et la naissance des petits ?

Vous pourriez dormir toute la journée que vos rêves parleraient encore pour vous.

Vous pourriez souffrir le martyr dans votre corps que votre sang continuerait de circuler.

Vous pourriez être l’Etre le plus abandonné de tout l’univers que les oiseaux chanteraient encore pour vous, indéfiniment.

Sachez qui vous êtes avant d’aller dans le monde. Celui des autres où vous ne pouvez vous empêchez de mettre les pieds apportant par là souvent plus de confusion que de clarté. L’ombre ne peut créer la lumière parce que ce que vous appelez l’ombre est juste l’absence de lumière et non son opposé. Et la haine n’est jamais l’opposé de l’Amour mais juste son absence. Vous voyez, nul besoin de partir au combat. La dualité n’est donc pas exactement là où vous pensez qu’elle est. Laissez les gens tranquilles. A vouloir leur imposer vos points de vues, vos idées et toutes vos croyances, vous les limitez. Laissez-les « Etre » et croyez que les changements de saison qui vous ont mis au monde travaillent aussi à leur croissance. Faites confiance à la Vie plutôt qu’à vous-même pour toutes ces choses, occupez-vous de vos propres affaires. Il me semble que nous avons déjà beaucoup à entendre pour être un trésor de Joie.

Vous êtes aimé et vous savez que vous êtes merveilleux. Votre Cœur Profond en est tellement persuadé que vous souffrez de ne plus savoir où vous l’avez mis. Vous cherchez à l’extérieur les réponses à toutes vos questions. Vous vivez dans l’illusion que quelqu’un d’autre que vous a la réponse quand vous la connaissez déjà et ne voulez ni l’entendre ni la comprendre. Et après, parce que vous vous ennuyez de vous-même, vous voudrez lutter contre les guerres du monde sans rencontrer d’abord la pacification de ce qui vous blesse.

Moi je vous dis : rentrez chez vous.

Il y a désormais une manière différente d’expérimenter la Vie. Votre mental, le « petit personnage », n’est qu’un impitoyable disque dur, un vinyl tournoyant. Il joue sur lui-même encore et encore et la musique est toujours là et vous fredonnez l’air la nuit comme le jour.

Après vous vous plaignez d’être fatigué et vous cherchez une épaule agréable pour chanter en duo. Ou plus si affinité. Et vous appelez ça relation d’aide, soutien, accompagnement. L’intention est certes louable et moi je vous rappelle que l’enfer en est pavées.

Un autre niveau de Conscience, une musique toute nouvelle arrive jusqu’à nous et moi je vous dis : c’est à vous de jouer.

Maintenant, respirez profondément, étendez vos ailes, déployez la nouvelle vie d’un cœur joyeux et renouvelé, ouvrez-vous, vous êtes délicieux pour le monde.

 

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Miroir, mon beau miroir, apprends-moi ce que je dois voir

La Loi d’Attraction ne consiste pas uniquement à attirer ce que vous voulez  dans ce que vous appelez votre réalité, en fait elle vous amène toujours ce qui est en parfaite connexion avec vos émotions et la teneur de vos pensées profondes. En cela, la Loi d’Attraction est juste et ne se trompe jamais. Elle vous signale toujours très exactement ce que vous vibrez et l’endroit où vous en êtes. Exactement comme votre jauge d’essence vous indique qu’il est temps de remplir votre réservoir. Vous conviendrez, je pense, qu’il serait farfelu de penser que cet outil vous en veux personnellement, n’est-ce-pas ?  Evidemment non, c’est un simple moyen d’évaluation qui vous fait savoir qu’il est temps de remettre de l’essence et pas plus. Il n’a rien contre vous, ne vous déteste pas, vous donne l’information qui vous est nécessaire  et signale un problème. Que cela vous plaise ou non. Il n’est pas là pour vous empêcher d’être heureux. Car rien de ce qui vous arrive n’est “contre” vous. Même pas ce que “vous” font les autres. Même pas ce que vous croyez qu’ils “vous” font.  D’ailleurs, avec un peu de clairvoyance, vous comprenez que dans tout ce “qu’ils vous font”, ils s’abîment d’abord eux-mêmes. Ce qui remet tout le monde à sa place.

Faites également preuve de discernement avec ce qu’on appelle « la pensée positive ». Cette pensée positive consiste parfois à mettre un post-it sur sa jauge d’essence avec un beau smiley qui fait un grand sourire et cela n’a rien à voir avec la Loi d’Attraction mais plutôt avec votre fuite devant ce qui devrait être vu. Après les choses dégénèrent et vous êtes malheureux.  Ce que vous fuyez est cette partie de vous-même que vous ne voulez pas voir parce qu’elle vous est désagréable . Rien ne vous permet de justifier vos plaintes. Si vous tombez en panne sur l’autoroute ce n’est la “faute” de personne. C’est juste un manque d’attention de votre part et vous devriez réfléchir à en connaître la raison parce que votre responsabilité pourrait être engagée. Vous voyez, cette “Loi” est toujours parfaite et juste. Elle fonctionne partout sur notre belle planète, au même titre que la “Loi de la Gravitation“, présente en tous lieux dans ce monde. Il est donc certain que si vous sautez du cinquième étage, vous chuterez. Et ce, que vous soyez jeune, intelligent(e), pauvre, riche ou laid(e), vous tomberez. Il y a une justice qui ne fait acception de personne. La Loi d’Attraction elle aussi ne fait acception de personne.  C’est pourquoi vous devez être extrêmement attentif et ce, dès le réveil, à ce que vous mettez dans vos pensées. Une pensée désagréable fera naître dans votre vie des circonstances désagréables tandis qu’une pensée qui vous fait du bien créera une autre pensée qui vous fait du bien, etc .. et vous emmènera tranquillement vers des moments de plus en plus chouettes. C’est tellement simple. La Vie elle-même est toujours simple et nous l’oublions. Aimez-vous. Aimez-vous vraiment avec tout ce que vous êtes et la Vie vous aimera. Détestez-vous, nagez dans la culpabilité, l’amertume, le manque de pardon, la revanche, la justification, la plainte et il vous semblera que la Vie en a après vous quand vous êtes simplement en train de vous en vouloir et de vous détester… D’ailleurs, pourquoi la Vie, les autres, nous tous, devrions vous aimez alors que vous n’en êtes pas capable ? C’est visiblement attendre de nous plus que ce que vous pouvez en recevoir.

Vous n’êtes pas plus la pauvre Blanche-Neige que la méchante sorcière. Plutôt sans doute quelque chose entre les deux. Comme tout le monde. La Vie vous accompagne et ne vous abandonne jamais, vous permettant toujours de savoir où vous vous situez dans vos désirs, votre volonté et vos choix.

A vous de voir de quel côté faire pencher la balance.

Comment utiliser la peur

La peur est un poison profond. Une espèce de mollusque tentaculaire qui vise à nous paralyser. Je ne suis pas sûre qu’il y ait des peurs différentes parce que le résultat est toujours le même. Seule change la forme. L’impossibilité de respirer, le poids sur le coeur, le souffle qui manque, les noeuds dans l’estomac, la paralysie physique, émotionnelle, verbale. Le sentiment de vide, les glissades vers un trou sans fond, des histoires sans fin, récurrentes, des scénarios improbables qui semblent réels, des catastrophes inéluctables, la fin des haricots et de toutes les espèces potagères envisageables.

Mais en fait, d’où vient-elle et comment prend-elle forme ?

Elle vient de vos pensées négatives. Ces pensées envoient des énergies dans le corps qui sont extrêmement désagréables. C’est pour cela que vous les qualifiez de “négatives” et que vous aimeriez vous en débarrasser. Ces émotions – qui sont juste la réponse du corps à vos pensées – renvoient à leur tour un signal vers le cerveau. Et ainsi de suite. Enfin, savez-vous qu’il y a une addiction émotionnelle et corporelle à la peur ?

Quand vous focalisez sur ce dont vous avez peur, vous prêtez au sujet qui vous encombre une attention soutenue. Le souci avec cette forme d’attention c’est qu’elle se nourrit de sa propre substance. Du coup, une pensée en entraînant une autre de même nature, et cela extrêmement rapidement – c’est-a-dire plus vite que la vitesse de la  lumière en fait – vous êtes en train de creuser un trou. Et vous savez quoi ? Celui qui creuse un trou y tombe.

Toute peur est en réalité un indicateur qui vous informe que vous avez perdu votre centre, votre alignement avec votre Etre, votre Coeur profond. Vous avez “débranché” en quelque sorte. D’où ce sentiment de vide : c’est en fait la perte avec votre connexion intérieure la plus profonde, et aussi la plus puissante qui vous laisse ‘à vide’. La difficulté c’est que vous voudrez justifier votre peur (n’oubliez jamais que le mental a toujours besoin d’avoir raison).

[De quoi avez-vous peur présentement ? Faites-le moi savoir en laissant un commentaire si cela vous est possible, que nous puissions en parler. D’autres contributeurs auront peut-être envie d’intervenir et de vous aider]..

Vos meilleures ‘créations’ de vie vous les faites à l’avance. C’est ce qu’on appelle ‘le pouvoir de l’intention‘. Vous en avez sûrement entendu parler parce que c’est vraiment dans l’air du temps.

Je vous pose une question : pourquoi donner une réponse réactive médiocre à ce qui vous arrive ?   Réponse tour à fait inconsciente la plupart du temps, évidemment.

Quand un événement difficile pour vous émerge à l’horizon, accueillez-le parce que tout ce contre quoi vous luttez prend de la puissance et ce n’est pas ce que vous voulez. Vous en avez déjà suffisamment dans la besace. Laissez cette peur, qui est un fait une sorte de ‘forme-pensée,’ vous traversez. C’est juste une mémoire. Puis PASSEZ A AUTRE CHOSE AUTANT QUE VOUS LE POURREZ. Ne cultivez pas l’événement, ne faites pas le tour des copains, n’appelez (surtout) pas votre mère, ne l’évoquez pas. Il vous faudra résister à cette tentation de parler de vos difficultés à des gens qui ont souvent déjà les mêmes et qui ne feront que nourrir un peu plus les vôtres. Car c’est ainsi que vous amplifiez vos problèmes respectifs :  avec les meilleures intentions du monde. Le soulagement que vous croyez recevoir à ce sujet est toujours une fausse promesse. Souvent, soyez-honnête, vous n’appelez pas n’importe qui selon ce qui vous arrive, n’est-ce-pas ?

Donc, allez marcher, faites une sieste, regardez un film ou des vidéos qui vous plaisent et vous amusent. Méditez. Non seulement cela vous évitera de creuser plus profond – ce qui ne vous avance à rien -, mais permettra à une vraie et juste solution d’émerger. Vous aurez une inspiration – qui ne viendra pas de votre peur, Alléluia ! – ou ce qui pose problème dans la situation prendra une nouvelle tournure qui ira vers une amélioration.

Dites-vous que vous n’avez pas à tout solutionner dans la seconde, que la situation est passagère, que vous vous en êtes toujours sortie, faites en quelque sorte un pas de côté. La vie est comme une danse certains jours. Ne blâmez personne, car cette émotion de peur se transforme et devient une lampe à vos pieds. Vous ressentez des émotions négatives mais sachez que vous ne faites rien de mal, au contraire. Vous êtes en train d’utiliser votre système de guidance intérieure. Quand vous vous endormez au volant vous êtes heureux que les vibrations de la bande d’arrêt d’urgence sur laquelle vous roulez vous réveille.

Considérez votre peur comme un signal qui vous indique que vous n’êtes pas au bon endroit. Que votre façon d’envisager la situation n’est pas juste. Ne culpabilisez jamais. Essayez d’être un peu gentil avec vous-même. Et remerciez-vous pour cette clarté que la peur vous offre.

 

 

 

 

 

 

Miroir, mon beau miroir, dis-moi ce que je dois voir

La Loi d’Attraction ne consiste pas uniquement à attirer ce que vous voulez  dans ce que vous appelez votre réalité, en fait elle vous amène toujours ce qui est en parfaite connexion avec vos émotions et la teneur de vos pensées profondes. En cela, la Loi d’Attraction est très juste et ne se trompe jamais. Elle vous signale toujours très exactement ce que vous vibrez et l’endroit où vous en êtes. Exactement comme votre jauge d’essence vous indique qu’il est temps de remplir votre réservoir. Vous conviendrez, je pense, qu’il serait farfelu de penser que cet outil vous en veux personnellement, n’est-ce-pas ?  Evidemment non, c’est un simple moyen d’évaluation qui vous fait savoir qu’il est temps de remettre de l’essence et pas plus. Il n’a rien contre vous, ne vous déteste pas, vous donne l’information qui vous est nécessaire  et signale un problème. Que cela vous plaise ou non. Il n’est pas là pour vous empêcher d’être heureux. Car rien de ce qui vous arrive n’est “contre” vous. Même pas ce que “vous” font les autres. Même pas ce que vous croyez qu’ils “vous” font.  D’ailleurs, avec un peu de clairvoyance, vous comprenez que dans tout ce “qu’ils vous font”, ils s’abîment d’abord eux-mêmes. Ce qui remet tout le monde à sa place.

Faites également preuve de discernement avec ce qu’on appelle « la pensée positive ». Cette pensée dites positive consiste souvent à déposer un très joli post it avec un grand sourire dessus et cela n’a rien à voir avec “être positif” mais plutôt avec votre fuite devant ce qui devrait être vu. Après les choses dégénèrent et vous êtes malheureux.  Ce que vous fuyez est cette partie de vous-même que vous ne voulez pas voir parce qu’elle vous est désagréable . Rien ne vous permet de justifier vos plaintes. Si vous tombez en panne sur l’autoroute ce n’est la “faute” de personne. C’est juste un manque d’attention de votre part et vous devriez réfléchir à en connaître la raison parce que votre responsabilité pourrait être engagée. Vous voyez, cette “Loi” est toujours parfaite et juste. Elle fonctionne partout sur notre belle planète, au même titre que la “Loi de la Gravitation“, présente en tous lieux dans ce monde. Il est donc certain que si vous sautez du cinquième étage, vous chuterez. Et ce, que vous soyez jeune, intelligent(e), pauvre, riche ou laid(e), vous tomberez. Il y a une justice qui ne fait acception de personne. La Loi d’Attraction elle aussi ne fait acception de personne.  C’est pourquoi vous devez être extrêmement attentif et ce, dès le réveil, à ce que vous mettez dans vos pensées. Une pensée désagréable fera naître dans votre vie des circonstances désagréables tandis qu’une pensée qui vous fait du bien créera une autre pensée qui vous fait du bien, etc .. tout en vous emmenant tranquillement vers des moments de plus en plus chouettes. C’est tellement simple. La Vie elle-même est toujours simple et nous l’oublions. Aimez-vous. Aimez-vous vraiment avec tout ce que vous êtes et la Vie vous aimera. Détestez vous, nagez dans la culpabilité, l’amertume, le manque de pardon, la revanche, la justification, la plainte et il vous semblera que la Vie en a après vous quand vous êtes simplement en train de vous en vouloir et de vous détester… D’ailleurs, pourquoi la Vie, les autres, nous tous, devrions vous aimez alors que vous n’en êtes pas capable ? C’est visiblement attendre de nous plus que ce que vous pouvez en recevoir.

Vous n’êtes pas plus la pauvre Blanche-Neige que la méchante sorcière. Plutôt sans doute quelque chose entre les deux. Comme tout le monde. La Vie vous accompagne et ne vous abandonne jamais, vous permettant toujours de savoir où vous vous situez dans vos désirs, votre volonté et vos choix.

A vous de voir de quel coté vous allez faire pencher la balance.

T’accompagner sans me quitter

Au milieu de la nuit quand les étoiles sont réveillées et que le soleil nous attend,  j’envoie vers toi des espérances. Je suis une silencieuse magicienne dont le cœur est tourné vers ton ciel profond.
Celui dont le bleu se trouve à l’intérieur, là. Aucun nuage n’y passe et pourtant la pluie y étanche la soif de tes prières.
T’accompagner sans me quitter quand je ferme les yeux pour voir un peu mieux par où la lumière arrive.
T’accompagner sans me quitter car je sais toujours qui je suis et où je vis. Alors je peux voyager dans ton coeur sans jamais quitter mon port d’attache, là où Dieu Lui-même fait semblant de se reposer.
T’accompagner sans me quitter c’est savoir que je respire encore quand tu crois que ta mort existe et pourrait t’emporter loin de ce qui, en nous tous, est éternel.
T’accompagner sans me quitter c’est compter les battements de mon cœur en même temps que les tiens sans me tromper. C’est voir ta pupille dilatée par la peur et souffler la Grâce.
T’accompagner sans me quitter c’est ne rien prendre surtout de cette souffrance qui semble t’appartenir et plutôt t’envoyer du secours. Ne pas oublier que je respire aussi. Toutes ces brindilles prennent feu et nous consument si l’on n’y prend pas garde. Toutes ces grandioses émotions font simplement semblant d’être nous.
T’accompagner sans me quitter c’est accueillir ta peine, en connaître les profondeurs et pourtant garder ma Joie. Car sans ma Joie et la Clarté de cet instant qui passe je ne peux rien pour toi et je devrai m’incliner. Me prosterner devant les illusions de ton chagrin je ne le peux pas. Te laisser croire que le malheur s’installe est une impossible croix. Rien dans ta vie ne justifie le sacrifice de ton bonheur. Et personne ne peut prétendre à le vouloir sans s’abîmer.
T’accompagner sans me quitter c’est assister à ton relèvement parce que tu as trouvé ta Source.
T’accompagner sans te quitter, c’est te permettre de revenir à la vraie Vie qui est la tienne.
Et, vraiment, tu es Magnifique.

3 avions

C’est le vœu qui mène aux voyages, aux absences programmées. C’est le vœu du monde quand il tourne tout autour de la joie et que la joie, c’est moi.

Au milieu des chasseurs de guerre, des intérieurs nuit, toutes ces petites problématiques qui entourent l’espace de nos vies, j’ai choisi de compter mes avions dans le ciel.

Trois avions pour une vie nouvelle, trois avions pour de secrètes palpitations, pour le velours de leurs traces sur ma rétine. Parce que trois est un chiffre à plusieurs, tout autant que mes pas sur la terre.

Rien de mal ne peut m’arriver dans le ciel, seul lieu où je peux encore te trouver. Quand je parle du ciel je parle aussi de nos vies, c’est-à-dire du ciel sur la terre, et pas seulement de la terre comme au ciel. J’ai vidé la soute à bagage, chacun ses soucis. Il est bien possible que la tienne soit encore pleine. Nous ne sommes jamais loin les uns des autres, aussi tu garderas pour toi ton petit parachute, ami.

J’ai dans l’idée qu’il y a dans les airs une possibilité de pardon qui ne se trouve nulle part ailleurs. Nos aimés se souviennent encore de nous, ils nous observent à travers les hublots avec tendresse et sollicitude.

Rien ne se perd quand il est bien gardé, pourquoi devrais-je laisser tomber l’amour ?

Mon esprit quand j’y pense file à la vitesse d’un éclair magicien. L’univers s’occupe de nous à n’en pas douter.

Voilà ce que je me dis en levant les yeux vers mon bleu monochrome. Aucune vague de malheur ne vient toucher mon nuage, mon coton et mes petits paysages.

Tiens, voilà mes avions me dis-je en moi-même. Il y a du mouvement dans l’air. Et c’est pourtant le silence qui m’entoure. Voilà bien un endroit pour dormir, tout en haut, là où je sais qu’ils s’amusent. Ils sont beaux comme des bonbons. Je les vois passer, un par un, comme s’ils voulaient s’assurer que je les regarde. Soit sûr, ami, que pas un ne se perd. J’ai les yeux sur le ciel comme un enfant sur sa mère. Voilà le premier me dis-je. Le premier vient toujours comme par hasard. Il met dans sa trajectoire l’idée d’un bel espoir et comme je ne veux pas le décevoir, je le regarde passer avec toute la tendresse de celle qui est encore à terre.

Passe le deuxième. Celui-là, c’est celui qu’on attend. Il porte en lui la confirmation du premier tout autant que l’attente du suivant. Quand je vois le troisième qui pointe son métal étincelant et sa petite fumée, je sais que Dieu existe et qu’Il m’embarque avec Lui.

Les avions sont comme des anges. Ils ont des ailes, ils sont blancs, et nous emmènent où ils veulent.

Changer le plomb en or

Sur ma route vers les lieux élevés, solitaire, je cherche à rentrer chez moi. Mes mains sont froides et les lieux déserts. Et dans tout cela, je continue de chercher. Dans les villes, les chemins, les ruelles. Dans les halls de gare, les quais frais et enfumés. Dans les aéroports, à l’Arrivée comme aux Départs, je poursuis ma Quête. Rentrer chez moi, un jour, trouver la chaleur, la sécurité et la Joie. Et tu vois, personne ne sait, même pas mes amis les plus chers, quelle est ma quête et mon espérance. Et je prends la mer et les bateaux à rame,  je ne suis qu’un  canoë et les vents sont douloureux. Mais sur ma route vers les lieux élevés, solitaire, je cherche à rentrer chez moi. Demain est autre jour, mais c’est un jour trompeur qui n’arrive jamais. Hier est mort, ne reste qu’à l’enterrer. Je ne sais si j’y mettrai les honneurs dus à son rang. Dans la rubrique nécrologique, en tout cas, il y aura ton coeur, les vents et les marées tout ce qui, d’après toi, ne valait sans doute pas qu’on s’y attarde. De toute façon, les vents sont passagers et les marées aléatoires. Les sentiments du coeur ne sont que des émotionnelles suppositions vers un monde meilleur qui ne peut se trouver qu’à l’intérieur de nous.

Sur ta route vers les lieux élevés, solitaire, tu cherches à rentrer chez toi. Tes mains sont froides et les lieux déserts. Et dans tout cela, je t’en supplie, continue de chercher. Telle est ma prière, que dans les villes, les chemins, les ruelles, les gares et les aéroports, tu poursuives ta Quête. Qu’elle soit comme un envol. Courir ne sert à rien, élèves-toi plutôt. De là-haut au moins tu verras la mer et les vagues ne pourront rien contre toi. Tes amis ne savent rien et ne peuvent te comprendre. Et d’ailleurs qui le pourrait ? Ton Etre est un mystère absolu, le seul point commun de toute l’humanité. Combien de coeurs insondables et de vies cachées qui ne sont que des enfants perdus, c’est ça qu’il faudrait savoir. Le reste ne sert à rien.

Sur ma route, solitaire et cachée, mise à l’abri non des douleurs du monde mais de leurs conséquences, je poursuis ma Quête. Les villes sont toujours ouvertes, de jour comme de nuit, il n’y a que la couleur qui change. Et puis il y a les chemins, les petits sentiers. Il y a la route large à l’origine de toutes les autres routes. L’aorte principale où passe ton sang et le mien. L’amour n’est pas toujours un oxygène salutaire s’il est saturé par les scories de nos fausses identités. Ce n’est pas de l’amour de toute façon. Je crois qu’on l’appelle ainsi par commodité. C’est de l’attachement, un besoin d’air qui paraît respirable, de l’hélium et du latex, du bois flottant que la mer nous ramène.

Sur nos routes, solitaires, nous continuons de chercher à nous sentir chez nous. Nos mains sont froides, les nuages élevés, inaccessibles sont nos idéaux. Nos chemins vers les lieux élevés sont sans fin et n’ont plus d’horizons. Les villes sont froides quelle que soit la saison. La voie large nous l’avons prise 1000 fois déjà et nos petits chemins ne mènent nulle part. Même nos meilleurs amis n’y comprennent rien. Et pourtant nous poursuivons notre Quête, inlassablement.

Sur ma route inaccessible, étroite et douloureuse, élevée et solitaire, j’ai trouvé le lieu secret et suis rentrée chez moi. J’ai cherché la Pierre Philosophale, longtemps, et partout. C’était ma Quête et je ne voulais pas mourir sans l’avoir trouvée. Aujourd’hui je sais que l’on peut changer l’eau en vin, amener la lumière dans l’obscurité et changer le plomb en or. C’est le fondement de mon métier, que chacun de vous puisse poser sa besace et ses cailloux, respirer, se voir tel qu’il Est vraiment.

Et rentrer chez lui.

 

 

A l’aube, qu’attends-tu ?

Si tu cherches l’éternité, ne sois pas un voleur, n’entre pas par effraction car ton inattention ne peut nourrir ce qui, en moi, aspire à la vérité. Le plaisir est aussi éphémère qu’un papillon de nuit. Il se promène en silence, imitant la dangereuse promesse de l’amour. Il fait croire à l’absence, à la fausse consistance du manque quand nous ne cherchons que nous-mêmes.

Toutes ces petites fenêtres, ces ouvertures fabriquées de mains d’hommes, ne valent pas la déchirure d’un coeur tout entier. Que crois-tu savoir de moi quand tu ne te connais pas toi-même ? De ta vie les dieux restent absents et tu les poursuis sans conscience autant que sans bruit.  M’apprendras-tu par la souffrance le prix de mon relèvement ? Ton plaisir est-il suffisant pour construire la joie sans que je doive changer pour te plaire ?  De quel chant devras-tu me satisfaire et m’honorer pour que je te supporte quand la couleur de mon ciel aura disparu ?  Seras-tu mon ami toi qui ne l’a jamais été ?

Quand nous aurons consommé imprudemment le plaisir avant que d’avoir appris à nous connaître, est-ce vraiment le bonheur qui s’acharnera sur nous ? De quels innocents enfantillages seront faits nos prochains matins ? Mon amour, le temps est changeant et je crains la légèreté de notre embarcation par mauvais temps. Et s’il est vrai qu’il n’y a plus de saisons comment nourrir l’amour dans les tempêtes ? Ah compte avec moi nos petits grains de sable,  tous les morceaux de verre sur lesquels nous devrons bientôt apprendre à marcher. Ils sont faits de l’inconscience du jour qui se croit neuf quand nous n’avons simplement pas vu la douce petite pente qui reste à venir. Tous ces élans qu’on envoie, ces feux follement éphémères, ils éclairent nos chemins quand nous nous retournons. Est-ce par-dessus ton épaule que je verrai le commencement du jour avant que l’oiseau ne se mette à chanter ?  Nos fins ressemblent à nos commencements, nos chagrins à nos très tendres envoûtements personnels.  A l’aube, qu’attends-tu, qui ne scintille déjà à l’horizon ? A l’aube, que crois-tu qu’il nous restera de la profondeur de la nuit ? De la légèreté de ton sommeil et du souffle de tes flancs ? Un baiser, peut-être, avant les déserts et les vents.

Laisse-moi te demander, une toute dernière fois, à l’aube, ce baiser sera-t-il suffisant ?

 

 

 

Marcher avec vous

Engagée avec les Etres et leur rapport à la vie, en tant que Logothérapeute j’accompagne ceux qui le souhaitent à se reconnecter à la Joie profonde de leur coeur intérieur, la Vie éternelle en eux, ce qui ne meurt jamais.

Passionnée de liberté, d’espace, je vais vers l’expansion, l’accueil de moi-même et des autres. Nos vies auront toujours le Sens que nous voudrons bien lui donner et qui n’appartient qu’à nous puisque nous sommes uniques.

Les marches par grand vent, le soleil posé sur la terre, le ciel et les océans, c’est le seul endroit où je peux respirer. Quelque chose en moi se permet d’être vivant au-delà de la pensée et du temps. Le souffle ne se contente pas d’aller et de venir, de tracer son inspir et de creuser son expir en moi, ce souffle est ma vie, ma trace, mon élan. Il est ma Joie quand je sais que je suis éternelle. Je porte l’Infini et je dessine la création toute entière, avec ses arbres, ses ramures, la pourriture des fins des saisons. Je sais qu’en son temps mon corps ira retrouver l’humus, la feuille et la glaise. Qu’importe, mon Esprit retrouvera ses ailes et sa liberté, l’amour et les êtres aimés. Bien que rien ni personne, jamais, ne disparaissent, en réalité. C’est juste une autre histoire, un changement dans la forme comme ce que l’air fait aux nuages les jours de beau temps. Allons retrouver notre coeur d’enfant, celui auquel tous les Royaumes appartiennent,  en haut comme en bas, c’est du pareil au même.

En attendant, suivez-moi, venez danser le merveilleux de la Vie et son divin mystère. Déposez vos fardeaux, vos sacs emplis d’un passé mortifère. Chacun de nous est un Monde à part entière, infini et solitaire. Chaque jour, je veux me joindre à vous, au monde et à la terre entière. Chaque jour je veux vous accueillir, vous écouter, parce que chaque jour, quelque chose de votre coeur est à partager et peut être aimé.

Marchons ensemble, allons vers un chemin pavé d’or, de lumières et de prières exaucées.

No pain, no gain (Pas de succès sans souffrances)

La plupart d’entre nous possède de grands idéaux universels. Et il n’est pas question de les laisser tomber. Gardez vos besoins et les aspirations qui vous sont propres. Cela vous aidera à trouver votre voie, à surmonter les obstacles qui se présenteront face à vous.

Etes-vous dans cette croyance que dans la vie “on n’a rien sans rien” ?

Le grand psychologue Abraham Maslow lui-même plaçait le bonheur et l’épanouissement de sa descendance au-dessus de la fameuse “réalisation de soi”. Il appelait cela son “autotranscendance“.

Il en va de même pour moi. Mais pas seulement. Car si je considère que ma descendance est importante, il ne s’agit bien évidemment pas que de nos enfants. Il s’agit essentiellement des croyances que nous leur passons, voire leur imposons, en toute “bonne conscience“, et “avec tout notre amour“. Évidemment. Ces croyances nous les avons nous-mêmes déjà reçues. De nos parents, ou de nos éducateurs. L’une d’elles est que notre vie se “gagne”. Et dans la douleur de préférence.

Je ne crois pas que la vie se “gagne“. Je crois plutôt qu’elle se reçoit. Et je ne parle pas seulement de notre naissance. Je parle plutôt de notre “mise au monde“. Ce qui n’est pas la même chose. La différence ? Vous ne naissez qu’une fois pour cette vie-là que vous tentez de vivre, en général du mieux possible, en faisant de gros efforts pour plaire au monde et lui rendre ce que vous pensez lui devoir.

Je parle de cette idée que votre ” mise au monde ” quotidienne, ce qui, en vous, vous pousse à croire que souffrir est logique. Que cette souffrance est un chemin normatif vers votre récompense, quelle qu’elle soit, l’argent, l’amour, le succès, la réussite et la renommée, ou plus noblement la paix, la joie. Et, bien sûr, cette fameuse reconnaissance de vos pairs. Même s’il ne s’agit que de votre tante Adélaïde dont, en principe, vous n’avez rien à faire.

Ce paradigme est aujourd’hui interrogé par nombre de nos philosophes (Frédéric Lenoir, Denis Marquet…), quelques penseurs (Eckart Tollé). Des personnalités entrepreneuriales émergentes tel Olivier Rolland, l’auteur de «Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études», privilégie d’avoir une entreprise au service de sa vie plutôt que l’inverse.

La souffrance n’est utile que pour nous réveiller. C’est un éveilleur de Conscience qui nous interroge sur ce que nous souhaitons faire avec notre vie. Et bien plus profondément ce que nous choisissons d’être dans cette existence qui, rappelons-le, est censée nous appartenir.

Souffrez si vous voulez, mais intelligemment !

En vous posant les bonnes questions, en ne vous noyant pas dans toutes sortes de fuites, en n’accusant personne. Vous ferez alors de passionnantes découvertes. À commencer par vous, enfin. Apprenez à vous connaître vraiment, à partir du coeur. Revenez au centre de la partie la plus élevée de vous-même.

Et voyez comme vous êtes beau.