Retrouver votre état de santé naturel

Aucune situation n’existe que vous ne pourriez améliorer. Votre environnement comporte de nombreuses pensées limitantes susceptibles de donner l’impression que nombre de maladies ou d’états émotionnellement douloureux, en apparence immuables, ne peuvent être changés.

Seules vos croyances vous imposent ces limites. Associées à celles de votre entourage, il devient très compliqué d’avoir une vision claire et porteuse de vie plutôt que mortifère et inéluctable.

Il est normal de vouloir être bien, tant physiquement que psychologiquement, car c’est votre état naturel. Un bébé ne naît pas avec l’idée de la maladie ou la peur de l’avenir. Un bébé est naturellement présent et participant au flux de la vie.  Si ces besoins de base sont nourris – manger, boire, dormir, être bercé – il ira très bien.  Au fur et à mesure de sa croissance, il va  littéralement s’imprégner des énergies environnantes (peurs, craintes, colères, dépression, angoisses, méfiances …). Ces ressentis, qui deviennent des émotions, formatent en quelque sorte son cerveau à prendre cet environnement comme étant la ‘norme’.

Associée à une certaine forme d’éducation qui valide ces craintes et ces peurs (‘Le monde est dangereux‘, ‘Méfie-toi des autres‘, ‘l’argent ne fait pas le bonheur‘, ‘réuTu as intérêt à avoir de bonnes notes si tu réussir‘, ‘Tu es vraiment nul‘ …), l’enfant s’éloigne de ce bien-être naturel et devient lui aussi un adulte triste, soumis, et le plus souvent démotivé. Ou bien empli d’un élan puissant qui finit par s’éteindre parce qu’il ne porte pas de fruits ou qu’il manque de soutien.

Prenez conscience que chaque jour, vous avez le choix entre des pensées stimulantes et positives, et d’autres qui le sont beaucoup moins. Ce choix vous appartient en totalité, bien qu’il vous soit sans doute plus facile de penser le contraire, car on vous a appris que vous étiez victime de la vie bien plus que créateur – et donc responsable.

Responsable ne veut jamais dire coupable, et il n’y a là aucun jugement.

Responsable signifie que vous devez impérativement vous réveiller, retrouver un peu de la volonté que vous avez perdue, et prendre la décision de changer votre système de pensée en observant votre mode de fonctionnement.

Sachez qu’ il n’y a rien dans votre vie qui ne puisse être ré-orienté.

Et donc transformé.

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Apprendre à recevoir plutôt qu’obtenir

Nous avons tous de grands idéaux universels. Et il n’est pas question de les laisser tomber. Gardez vos besoins et les aspirations qui vous sont propres. Cela vous aidera à trouver votre voix, à surmonter les obstacles qui se présenteront face à vous.
À la fin de sa vie, le grand psychologue Abraham Maslow lui-même plaçait le bonheur et l’épanouissement de sa descendance au-dessus de la fameuse ‘réalisation de soi’. Il appelait cela son auto-transcendance. Il en va de même pour moi. Mais pas seulement. Car si je considère que ma descendance est importante, il ne s’agit bien évidemment pas que de nos enfants. Il s’agit essentiellement des croyances que nous leur passons, voire leur imposons, en toute ‘bonne conscience’, et ‘avec tout notre amour’. Évidemment.
Ces croyances nous les avons nous-mêmes déjà reçues. De nos parents, ou de nos éducateurs. L’une d’elles est que notre vie se ‘gagne’. Et dans la douleur de préférence.Je ne crois pas que la Vie se ‘gagne’. Je crois plutôt qu’elle se reçoit. Et je ne parle pas seulement de notre naissance. Je parle plutôt de notre ‘mise au monde’. Ce qui n’est pas la même chose. La différence ? Vous ne naissez qu’une fois pour cette vie là que vous tentez de vivre, en général du mieux possible, en faisant de gros efforts pour plaire au monde et lui rendre ce que vous pensez lui devoir.Je parle de cette idée que votre « mise au monde » quotidienne, ce qui, en vous, vous pousse à croire que souffrir est ‘normal’. Que cette souffrance est un chemin normatif vers votre récompense, quelle qu’elle soit, l’argent, l’amour, le succès, la réussite et la renommée, ou plus noblement la paix, la joie. Et, bien sûr, cette fameuse reconnaissance de vos pairs. Même s’il ne s’agit que de votre tante Adélaïde dont, en principe, vous n’avez rien à faire.Ce paradigme est aujourd’hui interrogé par nombre de nos philosophes (Frédéric Lenoir, Denis Marquet…), quelques penseurs (Eckart Tollé). Des personnalités entrepreneuriales émergentes telle Olivier Rolland, l’auteur de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études », privilégie d’avoir une Entreprise au service de sa vie plutôt que l’inverse.
La souffrance n’est utile que pour nous réveiller. C’est un éveilleur de Conscience qui nous interroge sur ce que nous souhaitons faire avec notre vie. Et bien plus profondément ce que nous choisissons d’ETRE dans cette vie qui, rappelons-le, est censée nous appartenir. Souffrez si vous voulez, mais intelligemment. En vous posant les bonnes questions, en ne vous noyant pas dans toutes sortes de fuites, en n’accusant personne. Vous ferez alors de passionnantes découvertes. A commencer sur vous-même, enfin.
Apprenez à vous connaître vraiment, à partir du coeur.
Revenez au centre de la partie la plus élevé de vous-même.

Et voyez comme vous êtes beau.

Soif de compréhension

Cette soif légitime et très humaine entraîne cependant une réelle problématique de communication entre les gens : celle d’être bien plus centrée sur ce que nous avons hâte de partager qu’à l’écoute de notre interlocuteur.
C’est le moment où nous préparons déjà notre réponse au lieu d’être vraiment présent et attentif.
La plupart des Êtres sont trop englués dans leurs émotions et leur vulnérabilité pour être à l’écoute. C’est pourquoi l’ensemble de nos échanges sont en réalité stériles. Ils nous soulagent, peut-être, mais ne portent pas de fruit.
L’écoute est une décision associée à une vraie volonté de partage et de bienveillance. C’est un principe qui correspond à la forme la plus élevée de la motivation humaine.
Nous avons tous tellement en commun et sommes tous si magnifiquement différents. Nos valeurs, nos objectifs, nos motivations, nos façons d’envisager nos vies et nos univers divergent, quand ils ne s’opposent pas radicalement. Dans ce contexte pouvoir « s’entendre », quand cela se produit, tient plutôt d’une sorte de miracle.
C’est pourquoi nous pratiquons tous cet art délicat du compromis qui ne satisfait jamais personne. Nous restons alors sur notre faim d’ être « entendus », au moins par quelques uns. « Entente » pour le moins sujette à interprétation, s’il en est.
Heureusement, nous assistons aujourd’hui à de profonds changements de paradigmes et de perceptions, à de magnifiques prises de conscience. Le développement de nouvelles attitudes – et aptitudes -, de nouvelles cartes et de nouvelles façons de penser.
Les travaux de Marshall Rosenberg*,  le créateur de la CNV [Communication Non Violente] sont extrêmement précieux. Et pas seulement en cas de conflits, mais bien plus comme une manière d’être en conscience. Ses travaux sur nos interactions et nos émotions sont sans égal à ce jour et font des émules dans le monde entier.
Car enfin,voilà bien le paradoxe : ce que nous voulons pour nous-même, nous ne le donnons pas.

Marshall Rosenberg, « Les mots sont des fenêtres »

Hypersensibilité, encombrante empathie

L’empathie n’est pas toujours un cadeau, au sens propre du terme. Bien que tout dépend de la manière de voir les situations et les émotions qui les accompagnent …

Les personnes dites ‘empathiques’ vivent souvent des vies compliquées, voire douloureuses en certaines occasions.  Simplement parce que les émotions ressenties sont une simple réponse aux conditions environnantes. Dans la mesure où vous n’avez aucun contrôle sur ces conditions, et apparemment aucun contrôle sur vos ressentis,  les situations sont incertaines et parfois même totalement invivables.

Vous êtes alors esclave des gens souffrants, et de leurs milieux de vie.  Ce manque de liberté et de maîtrise n’aidera jamais personne. Car alors, qui ‘coach‘ qui ?

La vraie question est : que pouvez-vous apporter pour la  transformation d’un événement ou d’une personnalité ‘mortifère’ ?

La majorité (pas toujours silencieuse) cultive la croyance que l’amour est souffrance. “Si tu m’aimes vraiment, alors tu dois faire des sacrifices et souffrir pour moi“.

Vous êtes sérieux ?

La seule chose que vous démontrez dans cette souffrance est seulement la perte de votre propre connexion à l’Amour. Et donc du pouvoir que vous aimeriez tant avoir …

L’Amour est connexion à votre Être profond. Il est aligné, et solaire.

De là, et de là seulement, vous pouvez avoir une influence positive, puissante, et juste.

Pour vous, comme pour l’autre.

 

 

 

Logothérapie, la Vie a du sens

Viktor Frankl * est enfermé dans un camp de concentration. Prisonnier depuis maintenant très longtemps, il a tout perdu. Son père, sa mère, sa soeur et sa femme. Pourtant il continue de croire que la vie vaut la peine.

Un Etre humain qui traverse une expérience aussi infernale mérite d’être écouté, qu’en pensez-vous ?

Car il nous approche avec sagesse et compassion. Il ne dit pas que ce qu’il vit est au-dessus de ce que vous vivez. Il n’y a pas en lui de colère, d’amertume ou de désir de vengeance.

Ecoutons-le :

“Mais je ne me suis pas seulement borné à leur parler de l’avenir et du voile épais qui l’obscurcissait. J’ai également parlé du passé, de toutes ses joies qui illuminaient notre sombre présent. J’ai cité un poète – je ne voulais pas passer pour un prêcheur ! – qui a écrit : “Ce que tu as vécu, personne ne peut te le ravir”. Non seulement nos expériences, mais les actes que nous avons posés, les bonnes pensées que nous avons eues et toutes nos souffrances, personne ne peut nous les enlever. Même lorsque ces choses feront parties du passé, elles ne seront pas perdues, car nous les avons suscitées. Le passé est aussi présent que le présent. J’ai ensuite parlé des nombreuses occasions auxquelles il nous était permis de donner un sens à notre vie. J’ai dit à mes camarades qui m’écoutaient, couchés sur leur grabats, immobiles, et qu’on entendait parfois soupirer profondément, que la vie humaine ne cessait jamais d’avoir un sens, quelles que soient les circonstances, et que ce sens infini justifiait les privations, la souffrance et la mort. J’ai demandé aux pauvres gens qui écoutaient attentivement mes paroles dans l’obscurité de la baraque de faire face à la gravité de leur situation. Il ne fallait pas désespérer, mais conserver son courage car notre lutte, même si elle paraissait parfois sans espoir, était empreinte de dignité et donnait un sens à notre vie. J’ai ajouté qu’ils devaient agir, dans les moments difficiles, comme si quelqu’un les regardait – un ami, une épouse, une personne morte ou vivante, ou un Dieu. Cette personne ne voulait pas qu’on la déçoive. Mes efforts ont été récompensés. Lorsqu’on a rallumé la lampe, j’ai aperçu les pitoyables silhouettes de mes compagnons qui s’avançaient vers moi en clopinant. Ils voulaient me remercier, certains d’entre eux avaient les larmes aux yeux’.*

Vous savez, j’aime ces paroles parce qu’elles sont justes, et profondes, et aussi pleines d’espérance. Je rends grâce à ce témoignage qui nous concerne tous. Même si, en ce moment, votre vie se porte bien, quelque chose de cette espérance prendra racine en vous en prévision des jours plus difficiles.

Cet homme a tracé une voie qui peut vous aider à remettre de la clarté et du sens dans votre vie. Cette voie il l’appelle la Logothérapie, de ‘Logos‘, la Parole.

Et pas n’importe quelle Parole, car le ‘Logos’ est LA Parole qui a crée l’Univers, la Parole qui soutient votre coeur et votre respiration, la Parole qui pousse l’enfant à sortie du ventre de sa mère, et la sève des arbres à revenir vers le printemps de la vie.

Cette Parole vous dit que tout est encore possible et qu’il y a un chemin.

Venez découvrir le vôtre.

 

Viktor Frankl ‘Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie’.