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Le travail, nouveau champ de bataille

La course au profit et à la rentabilité, le manque d’humanité et de considération au sein des équipes, l’humiliation et les harcèlements apportaient déjà les drames au sein des entreprises et des familles. Nous aimerions pouvoir dire que les choses ont évoluées et que la société dans son ensemble s’est donnée les moyens de grandir. Hélas, la situation au travail est de pire en pire et l’actualité ne fait que la renforcer.

Devant cette vague qui ne concerne pas seulement la pandémie et ses conséquences mortifères, certains salariés sont entre la vie et la mort sur le lieu même de leur profession. Ce qui, autrefois, évoquait une activité rémunérée oscillant entre une vraie vocation et le simple besoin alimentaire, est aujourd’hui pour beaucoup un pur champ de bataille dont les salariés – cadres et non cadres – sortent rarement gagnants. Malgré cette belle idée du « win-win » qui nous voudrait tous vainqueurs et, à défaut, au moins suffisamment résignés pour arrêter le combat, « travailler » s’apparente aujourd’hui pour certains d’entre les humains à se mettre en danger psychique au risque d’y laisser sa peau. Devant tant de détresse, tous les professionnels de santé que nous sommes se mobilisent au mieux de leurs compétences – et elles sont nombreuses – pour accompagner ceux qui ont besoin d’écoute, de soin et de bienveillance.

La médecine du travail est en première ligne de ce terrible tsunami, suivie bien sûr de toutes celles et de tous ceux qui donnent leur temps et leur énergie à tenter d’adoucir et d’accompagner ce qui va nécessiter peut-être un changement de vie radical. Ou pas. En tout cas, une transformation intérieure du système de valeurs personnelles d’un être.

Car nous sommes dans une phase qui ne concerne pas seulement l’individu mais l’humanité toute entière. Après cette sorte « d’arrêt sur image » à laquelle nous avons pu assister en 2020, le monde tout entier semble aller vers le chaos et la déstructuration globale.

Le monde du travail n’échappe pas à cet autre monstre pandémique. Celui-là n’est plus caché sous notre lit : il semble bien vouloir nous dévorer tout cru s’y nous n’y faisons pas face avec courage.

Le sourire du Silence

L’immobilisme gagne du terrain et ne devrait pas interférer avec la Vie. Tu ne dois pas te figer sous la peur qui est juste l’oubli de la Paix de ton Être.

Mais enfin qu’est ce que la vraie Vie, dis-moi ? Où sont nos magasins, nos boutiques et nos cafés ? Où sont nos emplois et nos bureaux ? Et puis aussi, où sont nos salaires ? Où est passé la santé pour nos enfants et le Souffle pour tous ceux qui ont souffert et s’en sont allés ? Mais enfin, nos désespoirs, nos chagrins, et si la Vie ne vaut rien qui a bien l’air par ici de ne plus rien valoir ?

À tout cela je ne peux répondre que par le Silence. Non pas un silence qui manquerait simplement du courage de vous répondre, mais un Silence intérieur. Un profond Silence qui pourrait bien s’étendre jusqu’à vous pour vous donner un peu de repos. Une pause, une suspension, ce ´Selah’ des hébreux entre certains Psaumes car même dans la prière il faut le temps de l’intériorité. Quelqu’un qui vous dit « Arrête et Écoute ». Dispose ton coeur. C’est le temps de la semence. Le temps nécessaire avant la moisson. Le temps de l’espérance et peut être de l’angoisse aussi pour certains. Cette angoisse, fausse pensée et projection du pire n’est pas la Pause. C’est le mensonge de l’âme posée sur son histoire ancienne, avec ses fausses croyances, ses idées amplifiées qui colorent ton regard et te coupent du Reel. La Croyance n’est pas la Connaissance.

L’Ame te coupe de l’Esprit, elle t’allonge au lieu de t’elever. Elle discute et sème un brouillard de pensées difficiles. C’est comme une brume sur ton Coeur, un ciel gris et pesant. Lève-toi et va vers la Clarté, la Pureté. Garde les yeux ouverts à l’intérieur de toi afin de ne pas te laisser embarquer par les mondes de l’Apparence et du Mensonge. Ne t’affale pas dans la résignation et la tristesse. Vois l’arbre et sa saison, les retrouvailles de son printemps après l’hiver. Quand tout se tait, tout est il mort ? Et même la mort n’est elle pas une autre forme que prend la Vie quand elle se tait ?

Je n’ai pas la réponse aux questions des questions. Ou plus exactement je n’aurai que la mienne. Il vous faudra trouver la vôtre, aller chercher la racine de votre arbre intérieur afin que vos branches portent du fruit. Il y aura des saisons, et des pierres autour de vos racines, et parfois vous devrez renoncer même aux fruits : tous ces fruits alléchants qui sont tous les désirs qui vous possèdent et vous poussent vers l’extérieur de vous même. C’est un temps pour aller vers vos racines, vos sombres rêves, vos négativités, pour approfondir l’enracinement qui permettra une éclosion naturelle. Résistez à la tentation du premier fruit et souvenez vous de cette histoire d’un Jardin que nous avons perdu.

La liberté intérieure demande de la patience et de la profondeur. En ce printemps magnifique qui nous émerveille dans sa floraison, en même temps qu’il vous rappelle au vivant, revenez vers la Source et les racines intemporelles de la Conscience. A La Présence même de l’Amour. L’Amour n’est pas sentimental, il ne colle pas aux doigts et n’attache personne. L’Amour est droit et souple, Il est la Puissance et la Clarté. Il est sans raison extérieur et sans la nécessité d’un autre pour être Là. Il est Lumière intense et claire, posée, vibrante. Il est nucléaire et souple, il est un enfant rieur, une pure explosion intérieure.

Cette explosion est un Feu, Il consume tout ce qui ne t’est plus nécessaire.

Cette clarté est comme une Eau, souple et toujours paisible, stable et tranquille qui ne peut te noyer.

Il est Toi dans le Jardin intérieur de la Conscience que tu Es. Il n’a ni commencement ni fin.

Sachant cela, tu peux sourire.

N’oubliez pas le printemps

La vraie liberté reste à voir. Ne pas se fier aux apparences reste un Don du Discernement. Bien sûr, les maladies et quelques autres contagions. Cependant, à défaut d’écouter le pire et de creuser vos plaies, vous passerez à côté de l’Essentiel. Bien sûr, ceux qui quittent et ceux qui restent : rien ne vous appartient, rien n’est à vous.

Il faudra bien partir de quelque chose, quelle qu’elle soit. Pour vous aussi, il y aura une porte, un départ, une fin annoncée. Ou très silencieuse. .

Aujourd’hui la Peur, l’Angoisse, frappent à la porte de vos Vies et ni vous, ni moi, ne pouvons rien à ce qui se promène. Peut-être. Cependant il vous reste le plus puissant : le choix que vous allez faire. Votre réponse est bien plus importante que l’événement. Parce qu’une chose est sûre, le printemps se fiche bien de la maladie, et même de la Mort. Le Printemps sait que la Mort n’existe pas, il est bien placé pour ça. Je peux même dire qu’il en a fait une spécialité. Ce matin tout nous revient du Jaune et du Violet. Le Mauve est à nos portes et les cerisiers sont blancs. Toute la Vie vous fait face. La vraie, profonde et joyeuse. Imputrescible.

Enfin, le Monde entier est logé au même endroit : sur la Terre. Ce Monde, tout entier, bat finalement à l’unisson. Du noir au blanc, du chinois à l’Afghan, du Bouddhiste au Musulman, tous égaux, tous unis sous la contrainte. Voilà qu’un hôte indésirable, invisible à l’œil nu, a fait plier la Terre entière. Dieu a de drôles de manière. Ou peut-être le Diable : vous choisirez votre camp.

Et puis ce Silence, ce merveilleux, cet incroyable Silence de la ville qui enveloppe la Fleur et l’Humain. Tout ce à quoi vous allez devoir faire face, de vous-même et de l’autre. Ah ! Quelle histoire ! Aucune fuite ne peut plus vous tordre et vous balader. Les binômes devront se parler et les familles se supporter. Quelle épreuve, quelle jolie farce du Vivant ! Les solitaires devront aller sur des chemins que, très souvent, ils choisissent d’ignorer : leur propre enfer personnel. Avec tout ça, la messe n’est plus possible et la kundalini attendra. Quelle merveille ! Même Netflix ne pourra vous sauver de cette incroyable contagion de la Vie qui vous pousse. Terriblement. Puissamment.

Tous vos Printemps sont à vos portes. Laissez fleurir.

Quand je pense à toutes ces prières, ces sadhanas, ces méditations. Toutes ces incantations, toutes ces danses, toutes ces larmes. Tous ces Evangiles, Coran et Bhagavad-Gita. Et voilà que, pour la première fois depuis que le Monde est Monde, nous sommes exaucés : enfin, nous ne faisons plus qu’Un. Prenez de la hauteur : un Ciel se déploie qui nous prend par surprise. Quand l’enfer est sur terre, c’est que le Paradis y est aussi : ils vont, inséparables, comme l’obscurité l’est de la Lumière, le chaud du froid, le blanc du noir. Personne, ici, n’a la main sur le sombre et la désolation soufflés par les vents contraires. Porter dans vos Cœurs tous ceux qui, en ce moment même, luttent et combattent, sous quelque forme que ce soit, ne doit pas se faire à la légère. Oui, ne soyez pas trouvés légers. La superficialité ne devrait rien avoir à faire dans vos vies : elle vous aveugle, et vous vous racontez des histoires inutiles,difficiles , qui ne sont que de la Mémoire entretenue, de la souffrance émotionnelle, sans doute le virus le plus addictif au monde. Et vous voilà malades de vous-mêmes. En réalité, confinés depuis bien longtemps dans votre histoire. Ah ! Voilà bien le moyen, enfin, d’en sortir et de crever l’abcès. Vous n’avez rien d’autre à faire dans les jours à venir. A part, peut-être, prendre soin de vous, et donc de l’Autre aussi. Prenez votre Etre à bras le Corps et faites-Lui confiance : il vous sortira de votre misère et de votre impuissance apprise, tous ces conditionnements avec lesquels vous vous détruisez.

Tous vos Printemps sont à vos portes. Laissez fleurir.

L’infusion de la Vie

 

Dans la pluie fine et tranquille de ce jour qui commence en toi, je songe à tes rêves, à tes voyages intérieurs, à tes attentes et tes désillusions. A tous ceux qui sont partis, ici ou ailleurs, à tous les manquements envers l’Amour que tu Es. Ces attentes envers les autres sont souvent des manquements envers toi-même, de petits suintements que tu laisses couler vers le monde pour qu’il te console. Ce que le monde ne fera pas. Non par mauvaise volonté mais par son incapacité même à te consoler. Car le Monde n’est pas fait pour ça. Il est un miroir déformé de ton univers intérieur. Toutes ces guerres, ces violences et ces révoltes, ces jets de pierres et ces tortures cachées dans les prisons. Toutes ces fortes tempêtes et ces puissants effondrements. Toutes ces insultes et ces barbares exactions. Ces coups de couteaux et ces mitrailleuses à tes frontières, ces peuples perdus, errants vers un hypothétique lieu qui ne les consolera pas non plus. Et voilà que tu y participes, avec tous tes petits trous profonds, intérieurs, fétides puanteurs personnelles où la Vie ne pénètre plus.

Alors moi je te dis reviens vers toi. Puisque tu ne pourras rien emporter, puisque tout te quitte un jour pour ne plus revenir, prends maintenant ce que la tendresse peut t’offrir. Ouvre grand tes bras vers notre monde, comme un Christ ouvert aux plus souffrants comme aux plus heureux. Le doux et l’amer. L’épine et la terre. Le sang et l’eau. Accueille-toi et Il te prendra dans ses bras. Car Il est comme un grand soleil sur le mur, la lumière de ton monde où ton ombre est portée. Il est la flamme de ta Joie véritable, consumante, ardente et douce. Il brûle les scories des mensonges et des luttes. En toi, trouve ce Maitre intérieur que tu cherches avec désespoir dans les déformations de ton âme, les scories de tes souffrances. Laisse-toi consumer. La vérité de ta vie n’est pas dans le bruit, les dissipations et l’usure de ton corps mais sous la cendre. Là, ne reste plus rien de toi-même. La vanité de ta vie est une petite buée qui ne fait pas long feu. Ton désir effréné d’une personnelle et petite amélioration disparaît. Tu te laisses prendre, envelopper, tordre et la sueur de ton front creuse un chemin. Sur le chemin, quelques fleurs et des nuages polymorphes. Sur la route, un tout petit enfant, son ballon bleu et ses bonbons dans sa poche. Sur le sentier, de sombres phalènes et de petites étincelles à la volée. La voie, le panneau indicateur, les tendres synchronicités. Le caillou de tes petites misères, la brise de toutes tes espérances, je prends tout. Et toi tu écartes tes mains non plus pour songer à prendre mais bien pour t’offrir. Posé, aligné, ici, maintenant accueillant tout et tous en un même moment. Puisqu’ « ici » c’est « partout ». Puisque « maintenant » c’est « toujours ». Laisse-toi infuser par la Vie qui t’adore à cet instant même. La forme de cette adoration reste un mystère qui pourrait mener ton Coeur à la révolte et je le comprends. Les anges n’ont pas toujours les ailes que tu leur donnes quand ils rassemblent tes démons intérieurs, tes maladies et tes chagrins d’amour. Ils se pointent d’on ne sait où et voilà que tu tombes à l’intérieur de toi, apparemment tout à fait seul. Mais c’est juste l’illusion du monde parce ton pied ne heurtera pas la pierre, ni le sol, ni même un nuage. Tu observes que tu es soulevé vers la Joie. Tu baignes dans la confiance que la Vie a en toi. Posé là, sans rien qui t’appartienne, entre dans le divin repos, la petite eau salutaire et laisse-toi bercer. Quand la petite eau a raison de toi, avec toute sa tendre puissance, elle te plonge dans la Grâce.

Par le bouillant, la tension et le feu, c’est comme cela que la Vie t’infuse. Puis vient la tendre puissance de l’Amour.

Laisse-toi faire.

Rappelle-moi l’Amour que je suis

Comment te sens tu ce matin à l’aube d’un nouveau commencement ? Une belle et parfaite éternité, toujours renouvelée, changeante, limpide et parfaite. Rien qui bouge, tout qui frémit. Sens comme cet air que tu respires est ta perfection tout autant que ta manne. Écoute, ça n’est pas toi qui respire. « Cela » respire à travers toi et tu n’y peux rien. C’est le Souffle qui s’occupe à te maintenir dans l’ordre du vivant. Tu en as peut-être fait une habitude, une normalité comme tu crois normal le printemps qui s’amène et l’amour de l’autre. Mais vois-tu rien n’est normal, tout est magie, don et puissance.

Comment te sens-tu quand la saison change, que l’été s’en va en te laissant tout seul ? Quelles pensées t’animent quand le fruit est acide et le manque insoutenable ? Y-a-t-il un bonheur encore possible dans le puits de la trahison, les crevasses du cœur, l’ère glaciaire et les douleurs polaires ?

A l’automne de ta vie, quand plus rien n’est pareil et que les enfants s’en vont, quand le corps s’amenuise, rien qu’un peu mais un peu tout de même, quand celui-là meurt qui avait juré d’être éternel, quand passent les soleils jour après jour sans te voir, que reste-t-il ?

Es-tu prêt à mourir ?

Quand je parle de mourir, je ne parle pas de cette minute inéluctable qui pointera en ton temps le bout de son aile. Je parle de la petite mort de ce qui, en toi, se prend pour l’auteur des saisons. La toute, toute petite personne, le minuscule personnage, sa tenue de camouflage et son imposante vanité, sa parure et ses paillettes. Voilà que ça brille dans le noir et que tu te prends pour une étoile. Hélas, ta clarté est bien faible et n’éclaire que ton propre aveuglement. Descends,s’il-te-plaît, de ta petite colline et reviens. Reviens vers ton ciel intérieur et ta terre ancestrale. Reviens vers ta nature première, à l’aube de la Création, quand tu étais l’Innocence et la Joie, oui, reviens vers toi. Entre et creuse plus profond, sous les couches de l’orgueil et la tentation du drame. Plonge, défais tes coutures, déchire tes croyances et tes drames. Rien n’est à toi, c’est juste une histoire que tu te racontes pour t’endormir. Pour oublier que tu es le grand vent et l’océan, la brise tout autant que la vague. Tu t’es perdu en chemin mais la Vie a, pour toi, semé ses petits cailloux. Sur la route, ils t’attendent et brillent dans le noir. Aux branches sont accrochés des lampions et des messages en papier, si doux, si doux, tendres à pleurer. Laisse aller, laisse aller, laisse tomber. Laisse tomber, oui, maintenant. N’attends pas une seule seconde et ne t’appuie sur rien d’autre que sur le mouvement de la Vie.

C’est comme une petite fleur à l’intérieur de toi venue d’une possible graine oubliée. Alors, quelque chose émerge et tu ne saurais dire, tu ne peux en parler. C’est un silence, et pourtant c’est aussi un son. C’est une flamme et pourtant c’est une incroyable fraîcheur. C’est comme une aube, ronde et laiteuse, et c’est aussi un noir immense et infini, une petite obscurité bienveillante. C’est le jaillissement de la Source, une incroyable et très pure rosée. C’est la Paix dans les décombres et la Force au milieu des colombes. C’est indicible et pourtant Ça veut se dire. Ça vient vers toi et se dépose tout au bord de ton Coeur en t’attendant.

Car Ça t’attend à chaque seconde, avec une patience, une bonté, un sourire immenses. Ça t’attend quand tu te lèves et quand tu te couches. Ça t’attend au milieu de toutes tes saisons, de toutes tes fêtes et de toutes tes fournaises. Ça t’attend dans tous tes cirques, tes histoires et tes petites parades. Ça t’attend dans les rues des cités, dans les heureuses parures des jardins et les cabanes abandonnées. Ça reste là, posé, tranquille, Ça a l’éternité pour se vivre et c’est tellement Présent que c’est maintenant. C’est maintenant et c’est aussi pour Toujours, c’est en fait à jamais et il n’y a rien de plus à en dire.

Tous les mots viennent de mon Coeur

Par-delà le Ciel et tous les espaces imaginaires, il y a un lieu où tout est possible. C’est là que je veux te rencontrer. Ta tête te dira que c’est loin, impossible à atteindre et peut être perdu pour toujours, mais ton Coeur connaît sa réponse. Ton Coeur sait parce que ton Coeur connait. Si tu crois que c’est une lointaine étoile, une incantation magique, un long chemin désertique, tu t’illusionnes. Si tu vis une profonde souffrance et que tu crois à la brisure de ton âme, si ton corps est malade et se plaint jour et nuit, je viens vers toi avec compassion pour te dire, c’est un chemin pour te ramener à la Maison. Mais tu pourrais le quitter en un instant si tu cessais d’y croire. Derrière les apparences, au-delà de ce que tu appelles la « réalité », il y a Toi. Ton Essence, la Vérité de ton Être, la Vie Éternelle, l’Impermanent, l’Immuable, ce qui en toi ne peut pas mourir, la Conscience, et pour Tout dire, l’Amour. Prends ton temps si c’est ce que tu veux. Mais saches de quel endroit de toi-même tu gardes cette croyance. Car si tu penses que « tu es loin » de ce que tu voudrais être, c’est que tu crois à la pensée « je suis loin ». Et quand tu te racontes toutes tes petites histoires qui te disent « je ne suis pas aimé », « je ne suis pas en paix », c’est tout simplement que tu crois à la pensée qui te dit cela. Interroge-toi. Tu pourrais choisir de voir ce petit programme que tu télécharges chaque jour et toujours dès que tu ouvres les yeux sur une journée nouvelle. Et je te dis, cette journée pourrait vraiment être nouvelle, c’est-à-dire vraiment neuve, toute fraîche et tendre. D’ailleurs tu n’es pas obligé d’attendre. Tu pourrais être neuf tout de suite, immédiatement, au moment où je te parle. En réalité, tu ES neuf à chaque seconde. Maintenant. Quand je parle de « réalité », je parle du Réel, ce qui ne change jamais, la Conscience, la Permanence, Dieu, l’Absolu, l’Amour fixe. Ce qui te permet de voir le mouvement. Celui de toute vie, des trains comme des feuilles au sommet des jardins. Sans ce point fixe, le mouvement n’est pas perceptible. Et c’est pareil pour tout. Ton Coeur profond c’est ton point fixe. C’est de l’Amour. Au-dehors, dans ce que tu nommes « réalité », c’est le changeant et le mobile, le fluctuant et le mouvant, là où tout est relatif et la vérité incolore. C’est le monde de la forme, tout est en mouvement, impermanent, c’est pourquoi tu as toujours peur. Où se réfugier quand la mer me démonte et que je n’ai nulle part où aller ? C’est pourquoi tu décolles vers des cieux élevés, de longs voyages peut-être tant qu’ils te portent au loin. Tu as vu que tu te portes aussi et que tu ne peux échapper à toi-même. Alors tu te mets à souffrir. Si même les longueurs de piscine, les montgolfières et les hauteurs ne peuvent te combler, où iras-tu ?

Et tu continues de tourner, et ce sont d’interminables tours de manège et tu n’attrapes jamais le pompon. C’est désolant. Alors tu dis « je suis dépressif », « je suis malheureux » et tes cicatrices te démangent. Tu te grattes jusqu’au sang et tu attends celui qui léchera tes plaies. Et quand celui-là vient qui doit aspirer ton sang et tes douleurs, tu finis par le détester parce qu’il troue ton âme en même temps qu’il croit te guérir. C’est parce que lui-même est plein de tous ces trous qui sont comme les tiens. Alors, que feras-tu de ta vie ?

Par-delà le Ciel et tous les espaces imaginaires, il y a un lieu où tout est possible. C’est là que je veux te rencontrer. C’est un lieu sur la terre qui ne provient pas de la terre et qui ressemble au Ciel que tu cherches. Dépose ta besace et tes petits paquets. Là où il n’y a plus de temps, il n’y a plus de karma. Car ce que tu appelles ton karma est lié à ta petite histoire, à l’écoulement de ce que tu appelles « temps ». Si tu crois dans ce « passé » que le plus souvent tu regrettes, si tu crois dans ce « futur » qui le plus souvent te fait peur, t’illusionne et te transporte vers d’improbables rêves, alors ton programme s’accomplit sois-en sûr. Tes attentes sont toujours le refus de ce qui est. Toutes tes envolées pour soi-disant être la meilleure version de toi-même naissent d’une pensée. Tu te rejettes en cet instant. Accueilles-toi pleinement et prends du repos. Fais silence et reviens vers toi. C’est à dire vers ton Être, la Vie éternelle en toi. Cesse enfin de te croire une petite âme errante quand c’est pour te secouer que les cloches sonnent.

Il te faut tout perdre pour voir ce qui ne peut être perdu. Devenir aveugle et sourd pour voir ce qui ne peut être vu et entendu, disperser ton âme et ton corps aux quatre coins des mondes pour trouver l’Unité.

Tous les mots qui viennent de mon Coeur, ici et maintenant, au moment où je te parle, sont la simple forme que prends l’Amour quand il te ramène à la Maison.

Réveille-toi. Réveille-toi. Tous ces mots viennent de ton Coeur qui appelle.

 

 

 

 

 

 

 

Nos chagrins sont un voyage intérieur

C’est l’heure du petit miracle, une toute nouvelle journée. Quelques beaux arbres et des fleurs en vrac, voilà l’aumône et la tendresse.

Quand le coeur est touché la joie se met à l’ombre. C’est un temps où les temps changent, c’est la friction de la Vie. Quelque chose en vous veut retenir à jamais tandis que tout votre Être tend vers le nouveau et la Vie est mouvement et ne peut s’arrêter ni même le feindre. Il y a le petit en vous qui veut son nounours, il y a le Grand que vous êtes, le Puissant par l’Amour, le faiseur de miracles. Car les miracles existent et vous, vous faites semblant de l’avoir oublié. La Forme humaine a pris le pas sur l’Etre et vous dansez une course folle vers l’oubli, le manque d’air et la poussière. Dansez autant que vous voulez cette parade insensée mais n’oubliez pas que celui qui creuse un trou y tombe. Et moi, quand je regarde dans vos yeux je vois tout l’Univers et aussi la création du monde. Je vois les anges, les archanges et les petits cailloux au bord du chemin. Vos chagrins sont comme mes chagrins puisque rien ne nous sépare. Vos larmes sont comme des petits soleils dans la mémoire du temps, qui ouvrent un chemin et vous ramènent à la Vie. Car les morts ne pleurent plus, ils sont dans la Joie. Ils se rappellent enfin qu’ils sont l’Amour et ne peuvent se perdre. Et moi je vous dis pourquoi attendre une éternelle promesse quand l’aube d’un jour nouveau est à vos pieds et que le moineau est en route ?

Soyez les messagers des bonnes nouvelles, le puit sur le chemin et l’abri par grand vent. Quand la Vie vous pousse vers l’avant pourquoi vouloir la retenir ? C’est ça qui vous fait mal parce que vous ne vous laissez pas traverser. Les vents intérieurs ressemblent à la poussière qui danse dans la lumière une après midi d’été. Tout se met à bouger et voilà que votre histoire n’a plus ni commencement ni fin. Et vous, vous voudriez que rien ne change, que chaque chose soit à sa place et que le soleil s’immobilise. Vos chagrins sont comme vos nuits, agités et parfois meurtriers. Et moi je vous dis, pour chaque larme qui coule une prière s’exauce. La demande d’un jour nouveau, le retour de l’aimé, la Paix du peuplier sous la fenêtre. Tous ces petits trous qu’elles creusent en vous assoupliront vos cœurs si vous les laissez faire. Suivez cette petite eau qui va vers le courant et buvez à grands traits la Source qui ne tarit jamais. Le ciel n’est jamais plein et la terre est vaste.

Vous trouverez votre place, vos racines et vos fruits.

Vous serez pour le monde le sel et la lumière.

L’élégance du discernement

Si la Vérité doit te rendre libre, où la trouver ? Si l’Amour peut te donner des ailes vers quoi s’envoler ? Et si la Paix marche sous tes pas, comment la garderas-tu ?

Avant de revêtir tes habits de lumières, tes fragrances et tes paillettes, dis-moi quel air choisis-tu de respirer et de nous souffler au visage ? Parle-moi de ce qui remplit tes poumons à cet instant. Parce que si tu étouffes sous les faux-semblants et les mensonges de ta petite personne, ce que je respire de toi est sans oxygène. En même temps il est salutaire que tu ailles vers ce lieu profond où tu meurs à toi même. Tu devras laisser derrière toi les flaques, les eaux boueuses et les pensées mortifères, pour aller sur la montagne. Étonnamment, la montagne te ramènera à toi-même et te montrera la vallée. Dans un premier temps, tu oscilleras entre les deux. Et cette oscillation t’amènera la faveur de l’équilibre. Tu verras que la vie réelle n’est pas plus sur les hauteurs que dans les creux. Pas plus en haut qu’en bas. Tu te jugeras inapte et peut être inintéressant. Et tu auras, d’un certain point de vue, tout à fait raison. Parce que ce n’est pas ce que nous choisissons de voir en toi.

Ce que nous voulons voir, c’est l’or étincelant d’une puissante Conscience.

C’est la valeur de ton Etre quand il se relie à la Source suprême. C’est l’épanouissement de ta Joie quand tu te sais aimé absolument. C’est à dire sans conditions ni contraintes, sans terreurs ni doutes.

Ce que nous voulons voir en toi, c’est la tendresse de l’enfance qui s’amuse à tout imaginer et à le croire possible. C’est la puissance de l’innocence qui offre au monde une vulnérabilité qui n’est pas une plainte mais la reconnaissance du Bien.

Ce que nous croyons pour toi, tu dois le croire pour toi même et en cela, peut-être, tu te sentiras seul. Abandonné. Possiblement misérable. C’est parce que tu marches le nez pointé vers tes godillots sur la pourriture d’un chemin qui ne te convient plus. Alors tu lèveras les yeux vers le ciel et les étoiles te paraîtront inaccessibles. C’est toujours comme ça avec les étoiles. Lointaines, distantes, éblouissantes, elles tiennent l’homme occupé à d’incompréhensibles mystères trop grands pour lui. Et te voilà perdu dans cette obscurité animée d’inaccessibles lucioles. De nouveau tu oscilleras entre la terre et le nuage, la poussière et la pluie, la cendre et le ciel. Alors tu observeras que ce qui fait le lien entre le Haut et le Bas, le Paradis et l’Enfer, c’est l’Humain que tu es. Tu vivras l’écartèlement de la croix qui te porte en son centre. L’endroit où se relient les Mondes. L’endroit où tu assumes ton horizontalité en vue de te verticaliser. C’est le lieu de la Présence, le lieu de ton Essence. La seule et indicible souffrance qu’elle aura l’air de t’offrir n’est pas réelle. Elle est l’histoire que tu t’es racontée jusqu’à ce jour. Et comme la petite personne en toi tient à ses souffrances, elle croit encore que le Divin pourrait préférer la douleur à la Paix, le chagrin à l’Amour, le sang à la Joie, quand Il te ramène simplement à Toi-même. Le centre d’une croix, c’est la croisée du chemin. Ton chemin. Tantôt à gauche vers un passé qui n’est qu’une mémoire entretenue. Tantôt à droite vers un futur qui n’arrive jamais. Pour peu que tu continues de croire à la linéarité du temps.

Alors en bas, qui te rappelle où tu t’en va très certainement, la terre nourricière que tu iras nourrir. Et puis en haut, vers les paradis perdus ou possiblement conquis. Dans aucun de ces endroits tu ne pourras poser ta tête, car il n’y a là pas de repos possible. Ce sont de simples points cardinaux et tu crois que c’est vrai quand ça ne l’est pas. La Vérité se trouve au centre de toi-même, comme un lumignon qui fume parce qu’il semble éteint. Mais si tu as l’Inspiration de souffler dessus, le voilà qui s’allume pour éclairer ta route et ton âme. Personne ne peut l’éteindre et même Dieu ne le fait pas. C’est l’espace en toi porteur du Souffle de ton existence. De ta vie. C’est le silence profond où le battement de ton cœur est à l’unisson du battement de coeur de ta Source. C’est-à-dire de la Vie même. Un battement d’ailes seulement te sépare de ton Lieu Secret. Un Souffle. Possiblement, une simple respiration.

S’il-te-plaît, assieds-toi.

Perdez l’habitude d’être vous-même

Les changements sont inconfortables. Physiquement, mentalement, émotionnellement. Par exemple, si vous avez pris l’habitude de vous plaindre, et que vous décidez d’arrêter, le corps, qui est conditionné à répondre à vos émotions de plainte, fera entendre sa voix dans votre tête : « pourquoi ne pas commencer demain ? Demain sera un meilleur jour », « c’est trop difficile pour moi », «  je ne peux pas changer, c’est la faute de ma mère, c’est la faute de mon ex-mari, de mon ex-femme, je suis ce que je suis à cause d’eux », « personne ne me comprends », « j’ai toujours été/fait de cette manière », « c’est pas le bon moment », « je suis fatiguée », « malheureuse », « en plus on est lundi » ...etc

Or, dès l’instant où vous réagissez à cette « petite voix dans la tête », cette pensée tellement HABITUELLE, vous CRÉEZ la même émotion, qui entraîne le même comportement qui induit les mêmes choix.

On appelle ça des EXPÉRIENCES.

Vous suivez toujours ?

[Notez qu’on appelle évolution un changement de niveau de CONSCIENCE. C’est comme cela que les conditions de vie s’améliorent de plus en plus, y compris dans les pays émergents, depuis que le monde est monde et que nous avons quitté nos grottes. C’est aussi pour cela que l’univers est en continuelle expansion].

Mais reprenons. Je disais : les mêmes pensées conduisent toujours aux mêmes choix, qui conduisent toujours aux mêmes comportements, qui conduisent toujours aux mêmes expériences, qui conduisent toujours aux mêmes émotions, qui conduisent toujours aux mêmes pensées, … in extenso, à la même vie.

Et vous voilà pris dans le passé. Possiblement définitivement.

Par extension, une nouvelle manière de penser conduit donc à de nouveaux choix, de nouvelles actions, de nouvelles expériences, de nouvelles émotions qui induisent de nouvelles pensées … Vous y êtes ?

Donc, votre personnalité étant composée de 3 choses : vos pensées, vos actions, vos émotions, vous avez ce qu’on appelle un ETAT D’ÊTRE.

Ça vous parle ?

C’est pourquoi la meilleure façon de CRÉER VOTRE FUTUR est de le créer non pas à partir de ce que vous connaissez mais à partir de ce que vous ne connaissez PAS. Justement. Comment ? Inventez-le. RESSENTEZ-le. Votre cerveau ne fait pas la différence. Lui, ce qui l’intéresse, ce sont les ÉMOTIONS. C’est à partir de là, et de là uniquement, que la MAGIE fonctionne.

Tout ceci peut rester de la théorie pour votre mental, votre intellect. Car les mots n’enseignent pas et vous devrez en faire l’expérience. [Apprenez ce qu’est l’intelligence émotionnelle].

Plus précisément, comportez-vous comme vous SOUHAITEZ être et non pas comme vous PENSEZ être. Soyez effectivement le changement que vous voulez voir, pas seulement dans le monde mais surtout et en premier lieu, dans VOTRE monde. Alors vous aurez la main sur votre corps émotionnel. N’oubliez pas que vos émotions sont une réponse corporelle à vos pensées. C’est « LA » réponse du corps. C’est pourquoi vous devez conditionner votre corps en travaillant la maîtrise de vos PENSÉES. C’est-à-dire rentrer dans un niveau de conscience qui vous apprend à ne plus vous identifier à vos pensées. Parce que je vous rappelle qu’une « CROYANCE » – celle à laquelle vous tenez tant – c’est juste une « pensée » entretenue pendant des années.

En résumé, Descartes était un peu à côté. Si si.

Il disait « Je pense, donc je suis ».

J’affirme « Je Suis ce que je pense ».

En principe là, maintenant, vous devriez commencer à vous RÉVEILLER.

Etendez vos ailes pour ceux que vous aimez

Le printemps qui arrive n’a peut-être encore rien déposé dans vos cœurs. Bien sûr, il y a le muguet du moins pour ceux qui ont la chance d’en recevoir et pour tous les autres permettez-moi de vous en offrir par ces quelques mots. Et si ces quelques mots vous trouvent en hiver, à Noël, peut-être en novembre ou bien dans l’aridité de ce que vous croyez être, prenez-les quand même parce que la saison n’a, en réalité, aucune importance.

 

Je vous offre un printemps éternel qui parle de renouvellement, de renaissance et d’expansion.

Une énergie qui vous pousse à fleurir et parfois dans la douleur quand vous y résistez.

Je vous parle de lâcher l’Ancien pour aller tranquillement vers le Nouveau. Vous avez mal parce que vous pensez que l’ancien fonctionnement peut encore vous servir et vous vous y accrochez. Vous souhaitez passer à l’autre bord mais c’est compliqué de garder un pied sur chaque rive. Il va falloir choisir.

Le nouveau ne peut s’empêcher de s’étendre parce que c’est dans la nature même de la Vie que de vous pousser plus loin encore et toujours. C’est la trace du canoë dans le courant, le sillage de l’avion dans votre petit ciel personnel, et comment comptez-vous y prendre pour empêcher ça ?

Comment allez-vous faire pour freiner l’éclosion de la fleur et la naissance des petits ?

Vous pourriez dormir toute la journée que vos rêves parleraient encore pour vous.

Vous pourriez souffrir le martyr dans votre corps que votre sang continuerait de circuler.

Vous pourriez être l’Etre le plus abandonné de tout l’univers que les oiseaux chanteraient encore pour vous, indéfiniment.

Sachez qui vous êtes avant d’aller dans le monde. Celui des autres où vous ne pouvez vous empêchez de mettre les pieds apportant par là souvent plus de confusion que de clarté. L’ombre ne peut créer la lumière parce que ce que vous appelez l’ombre est juste l’absence de lumière et non son opposé. Et la haine n’est jamais l’opposé de l’Amour mais juste son absence. Vous voyez, nul besoin de partir au combat. La dualité n’est donc pas exactement là où vous pensez qu’elle est. Laissez les gens tranquilles. A vouloir leur imposer vos points de vues, vos idées et toutes vos croyances, vous les limitez. Laissez-les « Etre » et croyez que les changements de saison qui vous ont mis au monde travaillent aussi à leur croissance. Faites confiance à la Vie plutôt qu’à vous-même pour toutes ces choses, occupez-vous de vos propres affaires. Il me semble que nous avons déjà beaucoup à entendre pour être un trésor de Joie.

Vous êtes aimé et vous savez que vous êtes merveilleux. Votre Cœur Profond en est tellement persuadé que vous souffrez de ne plus savoir où vous l’avez mis. Vous cherchez à l’extérieur les réponses à toutes vos questions. Vous vivez dans l’illusion que quelqu’un d’autre que vous a la réponse quand vous la connaissez déjà et ne voulez ni l’entendre ni la comprendre. Et après, parce que vous vous ennuyez de vous-même, vous voudrez lutter contre les guerres du monde sans rencontrer d’abord la pacification de ce qui vous blesse.

Moi je vous dis : rentrez chez vous.

Il y a désormais une manière différente d’expérimenter la Vie. Votre mental, le « petit personnage », n’est qu’un impitoyable disque dur, un vinyl tournoyant. Il joue sur lui-même encore et encore et la musique est toujours là et vous fredonnez l’air la nuit comme le jour.

Après vous vous plaignez d’être fatigué et vous cherchez une épaule agréable pour chanter en duo. Ou plus si affinité. Et vous appelez ça relation d’aide, soutien, accompagnement. L’intention est certes louable et moi je vous rappelle que l’enfer en est pavées.

Un autre niveau de Conscience, une musique toute nouvelle arrive jusqu’à nous et moi je vous dis : c’est à vous de jouer.

Maintenant, respirez profondément, étendez vos ailes, déployez la nouvelle vie d’un cœur joyeux et renouvelé, ouvrez-vous, vous êtes délicieux pour le monde.